Emportée ailleurs
Le jour à venir n’est pas encore là. Seuls quelques oiseaux brisent le silence de la nuit ou occasionnellement une voiture qui démarre. Elle a ouvert un livre de la pile de la chambre. Au hasard. Parce qu’elle se souvient qu’elle a lu il y a longtemps un livre de cet auteur. Sans jeter un œil sur le quatrième de couverture. Et elle s’est laissée emporter par l’histoire. Il n’y avait plus d’heure. Il n’y avait plus que cette ville dont elle rêve et dans laquelle le narrateur s’était réveillé.
*sur une toile de Réal Fontaine