Lali

13 janvier 2009

Parce qu’ils ne pourront que s’aimer toujours

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 20:06

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Quand Jean rencontre Odile, quelque chose s’ouvre en lui qui ne s’était jamais ouvert. Et lui qui tournait en rond depuis deux ans, à cause d’Odile, dont il tombe amoureux, malgré la complicité au quotidien qu’il vit avec Anne depuis toujours, retrouve son inspiration et se remet à regarder les gens à nouveau. À refaire des films. Avec un œil qu’il n’avait jamais eu auparavant.

Déchiré entre deux mondes, l’un pour lequel il estime qu’il est trop tard, et l’autre qui est connu, rassurant et agréable, Jean a quelque chose du Bernard de La femme d’à côté de Truffaut, bien qu’Au revoir, je t’aime de Vincent Magos n’ait que peu à voir avec ledit film, sinon une passion amoureuse qui pourrait faire dire au héros « Ni avec toi, ni sans toi ».

« Jamais ils (Jean et Odile) n’ont le temps de se rassasier, jamais ils n’ont le temps d’avoir envie envie d’être seuls, sans l’autre. » Et ils vont ainsi d’un Au revoir, je t’aime à un autre parce qu’ils ne pourront que s’aimer toujours.

Le roman de Vincent Magos est passionnant. Les personnages qu’il nous offre n’ont jamais rien d’anodin. L’écriture est élancée, pleine d’images et de poésie. Faut-il ajouter que ce roman m’a beaucoup plu? Vous l’aviez deviné, non?

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