Errances en compagnie de Steve Dumas
C’est le bonheur quand j’erre
En silence
Tout est clair
Quand j’y pense
chante entre autres choses Dumas sur son album Le cours des jours. Un de ces albums qu’on écoute sans se lasser. Parce qu’une mélodie nous accroche ou que bien des mots ont un un pouvoir évocateur.
Je ne me lasse pas de Dumas, pas plus que de certains autres, même si je butine beaucoup en ce moment, voulant tout découvrir, tout goûter, tout apprendre. Et ce n’est pas demain la veille que j’en aurai fini avec mes trouvailles. Parce que je suis changeante. Un jour beaucoup plus portée par la poésie des textes, et le lendemain par les musiques qui font danser ou rêver.
Mais ce Steve Dumas, je ne crois pas que je vais m’en lasser de sitôt. Parce que j’aime ses mélodies, sa dérision et sa révolte sourde, ses thèmes et ses mots pour le dire. Pas toujours les siens, les mots, parfois ceux de Jérôme Minière, comme dans Le désir comme tel, une autre des chansons qu’il interprète avec beaucoup d’émotion.
Et comme Dumas a remporté le prix Rapsat-Lelièvre 2005, je crois bien que les Belges auront droit à sa visite et je le souhaite pour eux. Et ils pourront ainsi fredonner tout comme moi:
En attendant
Je voyage au bout de la nuit excentrique
Sur des avions de papier supersoniques