Mélange de vrai et de faux
La plupart du temps, elle invente de A à Z. Mais pas toujours, car de temps en temps, elle s’amuse à se glisser dans la peau des personnages, transforme le je en elle et se transpose. Mais pas aussi souvent que ses lecteurs pourraient le croire.
D’autres fois, elle laisse entrer les gens de sa vie quotidienne dans son monde d’histoires inventées. Elle les raconte, transforme les lieux. Leur prête des gestes qui appartiennent à d’autres. Leur fait vivre des situations qui n’ont rien à voir avec celles qu’ils vivent habituellement.
Et c’est ce mélange de vrai et d’imaginaire qui plaît tant à Lali, et sûrement à la lectrice de Lucien René Mignon qui, ce soir, comme presque tous les soirs, ont toutes deux troqué leurs bouquins contre des pages blanches à noircir.