Lali

17 avril 2022

En vos mots 782

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la toile de dimanche dernier, je vous propose cette semaine de faire vivre en vos mots cette scène livresque aux airs de printemps du peintre danois Peder Mork Monsted. Il me tarde tant de voir crocus, tulipes et jonquilles sortir de terre!

Aucun texte ne sera validé avant dimanche prochain comme le veut l’habitude.

D’ici là, joyeuses Pâques et bonne semaine à tous les envosmotistes et à ceux et celles qui les lisent.

3 commentaires »

  1. Merci, Lali, pour tes voeux.
    Pour toi, ta famille et ceux qui passent en ton pays, joyeuses fêtes de Pâques également, avec le soleil pour les réchauffer et les illuminer.

    Chaleureux becs et affectueuses pensées.

    Comment by Chantal — 17 avril 2022 @ 9:23

  2. Elle lisait souvent devant la maison,
    Dès les premiers soleils qui chauffaient les murs.
    Dans l’ombre des pierres et des frondaisons,
    Elle frissonnait parfois de ses lectures.

    Les fleurs embaumaient pendant toute la saison,
    Ajoutant du charme à ces doux instants,
    Par la tendre et douce déclinaison
    De leurs délicats processus odorants.

    Les oiseaux comme pour leur donner raison
    Jabotaient, s’alliant au bruissement du vent,
    Chacun y allant de sa péroraison
    Pour mieux exalter chaque moment présent.

    Comment by anémone — 23 avril 2022 @ 9:47

  3. J’aime cette heure où la nuit semble s’assoupir, désireuse de recevoir les premières lueurs d’un jour dont j’ignore encore tout de sa beauté.

    Cette heure où les murmures de souvenirs me semblent doux. Où j’entends les plaintes de ceux que j’ai égarés quelque part dans le sinueux chemin de l’existence. De ceux que je ne vois plus et qui me manquent souvent. Et puis, si souvent, de ceux qui ont rejoint un autre monde duquel j’ignore tout, mais que je voudrais, par mes croyances et mes prières qu’il existe et que ceux que j’ai aimés reposent en paix. Heureux d’avoir vécu. Je leur parle. En silence. On ne sait jamais, au cas où. Le silence est peuplé de mystères.

    Puis les gazouillements de mon cœur, oiseau solitaire et si souvent meurtri, chantent au jour qui vient mes blessures écorchées. Jamais oublieés. Ni l’âge ni la mémoire n’ont jamais appris à les adoucir.
    Et dans le torrent des souvenirs, comme une cicatrice, l’innocence de Manon, me demandant, avec un sourire inquiet, si je savais combien de temps il me restait à vivre. Parce qu’elle le savait déjà, combien de temps il lui restait. Elle avait entendu le docteur le dire à maman. Qui a pleuré.

    Un lourd silence, et sa voix frêle et sereine : Dis, six mois c’est grand comment?

    Et moi qui n’ai pas pu lui répondre que c’était aussi grand qu’une tristesse sans fin.

    J‘aime cette heure où la nuit semble s’endormir résignée et paisible dans les bras des premières lueurs du jour. Lorsque que je peux verser une larme. Sans qu’on demande le pourquoi. Le silence le sait.

    Comment by Armando — 24 avril 2022 @ 4:21

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