En vos mots 762

Déjà le dernier dimanche de novembre! Un autre mois qui a passé trop vite, une fois de plus. Un mois qui s’est teinté de blanc à la suite de la première neige de la saison. L’accumulation est minime, mais suffisante pour donner aux personnages peints par l’artiste Loré Pemberton l’envie de rester au chaud, à lire en famille.
La suite est à vous. Je vous propose, comme chaque dimanche, de donner vie à une scène livresque, de nous raconter en vers ou en prose ce qu’elle suscite ou les souvenirs qu’elle évoque.
Oui, la suite est à vous, car aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, ce qui vous laisse amplement le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine aux envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
À mon réveil, Sinatra chantait encore Strangers in the night, avec sa voix et sa gueule qui, par la magie de la télévision, ne vieillissent jamais. Je n’étais pas étonné. Il était dix heures du soir et, comme à mon habitude, après quelques instants devant la chaîne musicale de ma télé, la musique s’éloigne de plus en plus jusqu’à ce que je perde connaissance. Puis, à mon réveil soudain, il y a toujours un vieux crooner qui chante. Pas du tout étonné ni vexé de me voir dormir. Aujourd’hui, c’était le tour du vieux Frank. Il m’arrive de me réveiller un plein tour de chant de Dean Martin ou encore de Nat King Cole.
Une préface en quelque sorte. Puisque c’est à ce moment que je m’arrache à la commodité de mon fauteuil pour aller dormir dans la douceur de mon lit. Ce qui amuse beaucoup Laure qui, elle, depuis belle lurette, est allée dans la chambre des filles, s’offrir de complicités et des lectures. Chaque fois que je leur demande de nouvelles de leur soirée «entre filles», Laure répond Tiens! roulement de tambour, les filles… voici le retour du Schtroumpf dormeur!…
Et cela fait de nos rires heureux l’épilogue d’un jour qui s’achève.
Comment by Armando Ribeiro — 2 décembre 2021 @ 0:02
Quand j’étais petite, Maman,
Tu venais le dimanche soir
Sur mon lit passer un moment,
Près de moi tu venais t’asseoir.
On répétait mon solfège
Pour lequel j’étais peu douée.
J’aimais que tu me protèges
Du monde et ses difficultés.
Après le pédagogique,
C’était le tour de la radio
Et de « Dimanche musique »
Que nous écoutions en duo.
Quels beaux moments ma chérie
Les plus beaux de la semaine.
Une superbe éclaircie,
Ta voix de fraîche fontaine.
Aujourd’hui, très chère Maman
Je viens pour t’offrir de même
De bons réconfortants moments,
Ma chère Maman que j’aime.
Je m’assieds à côté du lit
Où tu dors maintenant beaucoup,
Et de toute mon âme je dis
Les mots du coeur les plus doux.
Comment by anémone — 2 décembre 2021 @ 9:24