En vos mots 675
Ce n’est pas parce que la vie s’est arrêtée pour un moment pour une grande partie de la population que le pays de Lali fera de même. Au contraire. Si j’ai le temps et l’énergie de publier davantage, je le ferai, car il n’est pas question d’aller où que ce soit de moindrement culturel pour le moment et qu’à partir de mardi, je travaillerai peut-être de la maison. Ce qui m’a donné l’idée de vous offrir cette aquarelle de l’artiste russe Anastasia Moreva pour que vous nous la racontiez en vos mots, comme vous le faites semaine après semaine.
En effet, si vous remplaciez la machine à écrire par un clavier et un écran, cela ressemblerait un peu à mon bureau, où il y a toujours des dictionnaires et des documents.
Aucun texte ne sera validé avant une semaine. Vous avez donc amplement le temps de concocter une histoire et de lire ce qui a été déposé sur l’aquarelle de dimanche dernier.
D’ici là, ne sortez qu’en cas de nécessité absolue, lisez, écrivez. Nous vous lirons avec plaisir dimanche prochain.
Clic clic clic… crrr… Taper, puis à la ligne. Clic clic clic crrr… ne pas se tromper de signe. Zut, une erreur, il faut du correcteur. Trop de ratages, je dois arracher la page. Clic clic clic clic, vive la mécanique! Clic clic clic clic… comme c’est bien pratique! Serait-ce mieux, si c’était électrique? Oh là, attends… faut changer le ruban! Crrr boum clac hé, voilà que ça s’enraie! P… de machine, je vais en faire une angine! Ah ouf voilà, c’est beaucoup mieux comme ça! C’est bien plus net que mes pattes de mouche. Encore une phrase dont il faut que j’accouche… Et c’est fini, presque plus aucune faute. Voici écrit mon texte pour vous autres!
Comment by anémone — 22 mars 2020 @ 4:24
Comme un chat de gouttière
D’un pas discret et nonchalant
Sans retenue ni manières
Voici qu’il arrive le printemps
Le ciel est bleu et la mer exquise
Je vois le monde de ma fenêtre
Je rêve de Montréal et de Venise
Je les reverrai un jour, peut-être
Il me manque les rires des enfants
Les chiens qui aboient au lointain
Et les doux arpèges du vent
Qui apaisent mes intimes chagrins
Et pourtant le printemps est là
Pour le bonheur des fleurs
Avec la promesse qu’il y aura
Demain un monde en couleur
Comment by Armando — 22 mars 2020 @ 6:40