Lali

26 mai 2019

En vos mots 633

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Lettres anciennes, dénichées au fond d’un tiroir, oubliées depuis longtemps, qui font surgir des souvenirs, des aveux, des départs, des rêves… À vous de raconter ce que ces toiles du peintre canadien d’origine bosniaque, Ciba Karisik, évoquent pour vous.

Ce n’est que dimanche prochain que les commentaires seront validés, et pas avant, comme c’est le cas depuis plus de douze ans. Vous avez donc amplement le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier. Et même de les commenter.

D’ici là, bon dimanche et bonne dernière semaine de mai à tous!

3 commentaires »

  1. Hors commentaires en forme de texte poétique ou de fiction, j’adore tout simplement ces photos…

    Comment by Pivoine — 28 mai 2019 @ 4:30

  2. Je t’écris mon amour
    Pour te dire que je vais bien
    Malgré les cris du tambour
    Et le silence du chagrin

    Il n’y a dans le camp d’en face
    Que des gens comme toi et moi
    Qui attendent que le temps s’efface
    Pour pouvoir rentrer chez soi

    Ils se battent pour leur Patrie
    Ou bien pour l’honneur des fous
    Ces gens qu’on nomme ennemis
    Ont les mêmes larmes que nous

    Mais la guerre est ainsi faite
    On se bat pour pas grand-chose
    Tout n’est qu’une immense défaite
    Mais cela tu le sais déjà, je suppose

    Je t’écris mon bel amour
    Bientôt tout cela sera bien fini
    Et lorsque je serai de retour
    On reprendra le cours de nos vies

    Comment by Armando — 1 juin 2019 @ 3:55

  3. Où vont ces enveloppes que l’on jette,
    avec tous leurs secrets?
    Ne les avait-on pas chargées, gonflées,
    emplies de pensées, de souhaits, d’espoirs,
    de baisers?
    N’est-ce pas sur elles qu’on a écrit
    le nom précieux du destinataire?
    Ne sont-ce pas elles qui ont été portées
    aux lèvres, et qu’avec attention,
    avec amour, on a cachetées?
    N’ont-elles pas protégé les chers messages?
    N’ont-elles pas partagé leur souffrance, leur voyage
    – car elles attendent, les lettres,
    parfois de longues heures, parfois une longue nuit,
    dans le noir d’une boîte postale-?
    Sait-elle, la lettre, si elle arrivera bien
    où elle doit arriver?
    Sait-elle que la boîte postale
    N’est qu’un lieu de passage avant les mains aimées?
    Sait-elle que celles, brusques, du trieur, du facteur,
    ne sont pas celles à qui elle est destinée?
    Et savent-elles, les enveloppes,
    ce qu’elles peuvent porter
    de poids, parfois, dans une feuille de papier?

    juin 1977

    Comment by anemone — 1 juin 2019 @ 14:02

Flux RSS des commentaires de cet article. TrackBack URI

Laisser un commentaire