En vers et en prose 12
Je l’ai regardée longuement. La lectrice peintre par l’artiste victorien Jason rêvait, c’était bien visible. Les mots d’Hélène Dorion avaient touché une nouvelle lectrice. Ce n’est plus tard que j’ai su quels vers de Mondes fragiles choses frêles elle avait retenus.
Bruissement sans nom, signes
au large dispersés
qui te rendent au mystère
dans cette humaine traversée
paupières refermées sur le jour
battant, vent et eaux
tu cherches souffle
comme poids de lumière, arche
comme ciel.
Toile superbe!
Mots fragiles… sublimes, comme toujours !
Comment by chantal — 16 novembre 2008 @ 19:13