La petite phrase assassine
Un jour, il y a très longtemps de cela, presque 25 ans je crois, la lectrice d’Igor Maykov a ouvert son grand livre de textes pour lire quelques feuillets en public lors d’une soirée de poésie. Des poèmes d’amour comme on en écrit à 20 ans, et quelquefois plus tard. Des poèmes qui s’adressaient à lui, lui qui s’était caché derrière une colonne pour ne pas la troubler par son regard.
Ce soir d’automne d’il y a très longtemps, elle a tout livré d’elle, tout ce qu’ell avait écrit, tout ce qu’elle ressentait pour lui.
Son départ précipité de la salle après une petite phrase assassine de sa part a fait que plus jamais elle ne lui a fait lire les mots qu’il suscitait en elle. Non, ce n’était vraiment pas ce qu’elle espérait.
Elle attendait plus de lui que cette toute petite phrase fort simple, mais assassine : Tu lis bien.
Je suis éblouie par cette lumière qui ressort de ces peintures,sur chaque tableau.Là juste ou il faut que le regard se porte…quelle transparence,une intensité extraordinaire qui saisit tout de suite,mais si délicate et douce.Pure merveille,tout cela au bout d’un pinceau!!
Cela fait rêver .
Merci Lali de nous faire découvrir tout cela.
Comment by Géraldine — 11 mai 2007 @ 15:42