En vos mots 429
Je l’imagine en train de relire la même phrase depuis un moment. Mais j’ai peut-être tout faux. À vous de me le dire. À vous de me raconter son histoire ou de l’inventer.
La lectrice peinte par Theodore Clement Steele est à vous pour la semaine. C’est en effet dans sept jours et pas avant que je validerai les commentaires reçus, comme je le fais dimanche après dimanche depuis plus de huit ans.
Puisse-t-elle vous inspirer.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous.
Un souvenir d’un moment au fond d’un jardin
L’été est tellement chaud et le cœur sans destin
Un amant de passage, une femme mariée
Quelques silences épars et un si long baiser
Deux corps en harmonie, comme on dit amoureux
Un parfum, une lettre, un peu plus que des mots
La page était trop blanche, inerte et sans vie
Rêver au passé n’est qu’un frisson de l’esprit
Il s’en est allé en laissant un peu de son cœur
Le temps n’efface jamais la trace d’un bonheur
À chacun des je t’aime à l’encre bleue de minuit
C’est son corps qui tremble d’amour et d’envie
Rendez-vous mon amour à la fontaine du silence
Où seul le chant de l’eau brise le secret de l’absence
L’été est tellement chaud et mon cœur si serein
Le souvenir d’un moment au fond d’un jardin
Comment by Armando — 5 juillet 2015 @ 3:23