Lali

26 avril 2015

En vos mots 420

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

SERRA (Adolfo)

En ce dernier dimanche d’avril, j’ai choisi de vous offrir cette scène de l’illustrateur Adolfo Serra, qui n’est pas sans rappeler Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock, afin que vous nous la racontiez en vos mots. Comme vous le faites dimanche après dimanche depuis plus de huit ans. Pour le plaisir d’écrire et pour partager vos mots. Tout simplement.

Et comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant sept jours, ce qui vous donne amplement le temps de mûrir ce qui vous trotte assurément déjà dans la tête et de lire les textes déposés sur la toile de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

3 commentaires »

  1. Le lundi soir
    dès que s’allument les lampes dans les livings
    Lili ouvre la fenêtre
    et de sa belle voix de contralto
    lit un passage de l’Iliade.
    ***
    Lucien la traite de folle
    Louis la montre du doigt
    Mais Léa et Léo
    ne s’en lassent pas.

    Comment by Adrienne — 1 mai 2015 @ 8:53

  2. Tous les jours, vous lire une histoire avant d’aller dormir, j’aime bien. Ce soir pourtant, j’ai envie qu’on s’fasse un marabout d’ficelle .
    Z’êtes d’accord ? Au 3ème !? Au 1er, à l’entresol ? Super!…
    J’commence avec un titre que j’adore.

    – L’insoutenable légèreté de l’être…
    – L’être et le néant ?
    – Lettres de mon moulin ?
    – Lettres à un jeune poète?
    – Bien…! Continuons, on reprend avec Alphonse Daudet.

    L’insoutenable légèreté de l’être…de mon moulin…portance d’être Constant…qu’il y aura des hommes…qui n’aimaient pas les femmes…et le pantin..
    -TINTAMARRE! MARRE! À BOUT!

    – Chut! C’est l’EGOIIISTE! du 3ème. On recommence demain? Avec des titres de chansons? …

    Comment by Barbara — 2 mai 2015 @ 6:20

  3. Dans la petite rue des commères
    Les mots ne volent pas très haut
    On parle de toutes les misères
    On ne choisit pas ses mots

    On a trouvé la belle victime
    Sur la moindre petite chose
    On réinvente sa vie intime
    On dit qu’elle est amoureuse

    Il semble qu’on l’aurait vue
    Samedi ou dimanche dernier
    Se promener au bas de la rue
    Au bras d’un homme marié

    On dit que la voisine d’à côté
    Pense qu’elle fréquente une fille
    C’est vrai qu’elle a le droit d’aimer
    Mais quelle honte pour sa famille

    Et de mots bas en bassesse des mots
    Chacun y va de son petit effet
    Les voisins sont tellement sots
    Et le monde est tellement laid

    Et elle rentre chaque soir
    Dans la solitude de sa vie
    Entre ses romans et l’espoir
    Des mots tendres qu’elle écrit

    Elle n’a vraiment que faire
    De toute leur verve miséreuse
    Dans la petite rue des commères
    C’est peut-être elle la plus heureuse…

    Comment by Armando — 3 mai 2015 @ 4:41

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