Le recueil 6
Elle ne sait pas pourquoi, mais elle a toujours aimé lire de la poésie allongée. Et particulièrement le recueil de Rosa Alice Branco qui l’emmène ailleurs et en même temps près d’elle-même, de ses propres mots, de ses propres rêves. La lectrice de Joyce Kamikura ignorait à quel point les mots allaient faire leur chemin au delà des mots.
Ton cœur
dort avec moi. Il borde mes nuits
et les matins sont froids quand je me lève.
Et je demande toujours où tu es et pourquoi
les rues ont cessé d’être des fleuves. Parfois
une goutte d’eau tombe par terre
comme si c’était une larme. Parfois
il n’y a pas assez de terre pour la sécher.
Les poésies de Rosa Alice Branco sont de toute beauté. C’est un enchantement de les lire, toutes plus belles les unes des autres.
Merci Lali.
Comment by Denise — 25 avril 2008 @ 9:42