Lali

18 janvier 2025

Les passants de Lisbonne

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:06

Quel magnifique roman d’atmosphère que Les passants de Lisbonne de Philippe Besson. Dès les premières lignes, on a envie de faire plus ample connaissance avec Hélène et Mathieu, lesquels se remettent tous deux de la perte d’un être cher. Le mari d’Hélène est mort dans un tremblement de terre à San Francisco. L’amoureux de Mathieu s’est lassé de la vie décousue qu’il menait entre la France et le Portugal, et a laissé une lettre de rupture sur la table de l’appartement qu’ils partageaient à Lisbonne.

C’est dans cette ville que les protagonistes de ce roman intimiste se promènent et se racontent.

Hélène et Mathieu séjournent dans le même hôtel. C’est ainsi qu’ils se rencontrent. Elle ne connaît pas Lisbonne. Elle a un peu choisi cette ville au hasard pour s’éloigner un temps de son quotidien. Il lui fera découvrir cette ville qui lui est chère et où vit Diego, qui a choisi de rompre sans face à face.

Au fil de leurs pas, de leurs arrêts et des repas qu’ils partagent, ils se confient, Hélène davantage au début. Elle ignorait qu’elle avait tant besoin de le faire. Puis, c’est au tour de Mathieu de révéler ce qu’il fait de ses nuits pour oublier.

Mais on n’oublie pas l’amour d’une vie. La mort n’efface pas l’amour. Une rupture ne gomme pas l’amour qu’on a éprouvé. Et Philippe Besson l’exprime si bien. Oui, je le redis, un magnifique roman.

1919

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

C’est en 1919 que cette illustration de mode faisait la couverture du magazine The Delineator.

À nouveau écrire

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 5:30

La grève des postes, qui a duré un mois, a perturbé ma vie. Je n’avais pas réalisé à quel point jusqu’à il y a quelques jours. Une boîte aux lettres vide si longtemps, l’impossibilité d’envoyer des cartes pour les fêtes qui arriveraient à temps, le fait de ne pas avoir sous la main cartes et timbres parce que je vis dans deux endroits en même temps, tout cela a grandement modifié mon quotidien.

Or, je compte bien reprendre mes habitudes. Je ne dis pas que j’enverrai des cartes postales ou des lettres tous les jours, mais je vais prendre le temps d’envoyer un mot à chacune des personnes qui m’ont écrit pour souligner le passage à 2025, et reprendre mes échanges avec mes correspondants. Je crois que cette activité est essentielle à mon équilibre.

*toile de Fredric Michael Wood