Lali

28 décembre 2014

Les disparus 4

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FISCHER (Anton Otto)

Quelques semaines avant l’annonce le décès de Fernand Leduc, je suis restée un long moment devant une de ses toiles au Musée des beaux-arts du Québec, me disant qu’il me faudrait bien qu’un jour je raconte la soirée passée chez lui, à Paris. C’est son épouse, Thérèse Renaud, avec qui je m’étais liée à l’issue d’une entrevue qu’elle m’avait accordée, qui m’avait invitée. C’était en 1989, mais mes souvenirs étaient toujours aussi vifs.

Fernand Leduc était un grand, comme nous le rappelle cet article d’Éric Clément. Il demeurera pour moi l’homme simple qui m’a reçue pieds nus, comme il aurait reçue une nièce. Sans chichi. Et parce que j’ai eu ce privilège de rencontrer l’homme et pas seulement l’artiste, je ne l’oublierai jamais. Pas plus que je n’oublierai Thérèse Renaud.

*toile d’Anton Otto Fischer

Les disparus 3

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RICHTER (Edouard) - 1

J’ai eu la chance d’assister à deux films mettant en scène Claudio Abbado en pleine action lors du plus récent Festival international du film sur l’art, à défaut de le voir « en vrai » diriger un orchestre. Portrait d’un homme hors du commun.

*toile d’Edouard Richter

Les disparus 2

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HOMEWOOD (Tom) - 2

Hiroshima, mon amour, La vie est un roman, Mon oncle d’Amérique, Nuit et brouillard, On connaît la chanson. Ce ne sont que quelques-uns des films d’Alain Resnais qui a marqué le cinéma français comme la cinéphile que j’ai été à une époque de ma vie.

Je n’oublierai jamais Mon oncle d’Amérique.

*toile de Tom Homewood

Les disparus 1

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GRANER Y ARRUFI (Luis)

C’est souvent la nouvelle d’un décès qui réunit les gens. Parce qu’ils viennent de l’apprendre à la télé, à la radio, par l’entremise des médias sociaux, ou par la lecture du journal, comme les personnages peints par Luis Graner y Arrufi.

L’année 2014 a notamment été marquée par la mort de Gabriel Garcia Maequez et celle de Lauren Bacall, par le suicide de Robin Williams, et par d’autres décès, moins remarqués. Il aurait été impossible de nommer ici chacun de ceux dont on a mentionné le décès en 2014 avec éclat ou presque en catimini.

Mais je ne pouvais passer à 2015 sans souligner le décès de certains d’entre eux parce qu’ils m’ont touchée. Surtout celui de l’écrivaine Claire Martin, dont j’avais soulignée les cent ans deux mois avant ce jour de juin où elle nous a quittés.

Merci à elle et à ceux qui nous accompagneront au fil de ce dernier dimanche de 2014 pour ce qu’ils ont été et ce qu’ils nous ont apporté. Ils seront à jamais inoubliables.

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