La maison en petits cubes a d’abord été un film d’animation avant qu’il ne soit adapté et complètement réécrit par ses deux concepteurs, Kunio Katô pour les illustrations et Kenya Hirata pour le texte. Il s’agirait, aux dires de ceux qui ont vu le film, d’une prolongation du film puisque l’album va plus loin tout en nous racontant la fabuleuse histoire d’un vieil homme qui est maintenant le seul habitant d’une ville qui a été complètement engloutie par l’eau au fil des ans.
Alors que les maisons gagnaient en hauteur, à la manière de cubes qui s’emboitent et s’empilent, celles qui les précédaient étaient immergées avec les souvenirs qu’elles contenaient tandis qu’il fallait un bateau pour visiter ses voisins, ce qui a poussé chacun à partir, petit à petit.
Mais le vieil homme ne partira pas. Là est sa maison, celle qui a vu grandir ses enfants, celle où il a soigné sa femme disparue, celle où il compte bien finir ses jours. Sa maison en petits cubes.
Vous aurez compris que j’ai eu un véritable coup de foudre pour cet album plein de poésie, de douceur et de tendresse, inspiré par le film éponyme à qui on a décerné l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation.