Lali

7 mai 2013

Comme à l’écrit 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

vers l’heure douce
empreinte hors du temps
dans le parcours des arômes
quand les cheveux s’emmêlent
de répondre à l’ardeur
s’éteint le monde
et l’aube se retient
sans cesse

Claudine Desrosiers, À l’aimé comme à l’écrit

*choix de la lectrice de Pierre Cornu

Iris

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:09

I comme Iris, un roman d’Anne Loyer que Leila Brient a illustré avec beaucoup de finesse et de douceur, met en scène non pas une problématique mais deux.

Il est d’abord question d’un problème d’apprentissage, car Iris, qui est un véritable moulin à paroles, a du mal à écrire tant toutes les lettres se ressemblent à ses yeux. Ce qui pousse la maman d’Iris à consulter un orthophoniste afin qu’il puisse aider la petite à y voir plus clair avec les mots.

Il est aussi question de la vie après un divorce, car Iris vit avec sa mère et un weekend sur deux voit son père, lequel a une autre petite fille avec une autre femme. Ce qui a fait qu’Iris est très attachée à sa mère du fait qu’elles sont tout l’une pour l’autre.

Tout se passe donc bien pour Iris dès qu’elle commence à travailler avec Ludovic, l’orthophoniste déniché par Edmonde la concierge. Elle progresse. Elle est heureuse. Mais pourquoi faut-il que sa maman ait invité Ludovic, Ludo pour les intimes, à manger chez eux? Ne sont-elles pas bien ensemble toutes les deux?

Avec subtilité, Anne Loyer pose les vraies questions. Le divorce. Les changements qu’il entraîne. L’acceptation ou le refus de certaines éventualités. Le blocage que peut ressentir un enfant en matière de lecture ou d’écriture.

Le résultat est un roman plein de tendresse mettant en scène une Iris des plus attachantes dans laquelle nombre d’enfants se reconnaîtront sûrement.

Anecdotes de réviseure 25

Filed under: Anecdotes de réviseure,Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 12:26

Quand je croise de tels ramassis de fautes d’orthographe, je sors mes lunettes pour m’assurer que ce ne sont pas yeux qui me jouent des tours. Puis, je relis ce que j’ai d’abord lu, cette fois-ci en me pinçant. Qui sait, je suis peut-être en plein cauchemar.

Et pour finir, je me dis que je ne suis pas à la veille de prendre ma retraite. Pas à cause des erreurs grammaticales, orthographiques et syntaxiques dont le nombre semble sans cesse augmenter au fil des ans. Non. Mais parce que je suis bien trop jeune pour même penser à la retraite!

Ce que mots vous inspirent 919

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

L’écriture suffirait-elle à vous accorder l’espace d’une vie qui déborderait sur le réel, qui se substituerait à sa vacuité et envahirait la solitude d’une femme qui guette le lever du jour à la fenêtre d’une cuisine avec vue sur un parc grillagé? (Françoise Houdart)

*toile de Vanessa Bell