Les vers de Roland 4
Plus loin
Au rayon de l’esprit il vaut mieux regarder
Rien ne sert de courir à côté du chemin
La vallée de la vie est au bord d’un sentier
Reliant le présent sur un coin de destin
Dans la fuite du temps dépassant tous les jours
Très souvent les beaux rêvent se défont sur la rive
Aux débris des saisons qui s’en vont pour toujours
Comme vagues ou marées poursuivant la dérive
Au bout de ces années comme au coin d’un passage
À la houle de vie se roulant au mirage
Le bateau de chacun n’est pas sûr de demain
Le passé qui s’enfuit n’a jamais de retour
Le présent se défait comme rêve alentour
L’avenir qui s’en vient se remplace plus loin
Roland Jomphe, De l’eau salée dans mes veines
*choix de la lectrice de Peggy Mozley