Lali

29 juin 2010

Un roman qu’on ne résume pas

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:41

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Suite à ma lecture de Seule Venise, Funambule avait laissé entendre que Les déferlantes était un grand livre, si bien que j’ai suivi son conseil.

Je me suis donc attaquée à ce gros roman (il fait plus de 500 pages), en me disant que j’allais y retrouver cette écriture pleine d’images de Seule Venise. Et tel est le cas. L’écriture est fine, évocatrice, pudique même, dans cette histoire qui se déroule pas très loin de Cherbourg où les oiseaux sont omniprésents. Oiseaux de passage, oiseaux venus y passer une saison, oiseaux en attente de partir.

Et d’une certaine manière, les personnages du roman de Claudie Gallay sont eux aussi des oiseaux. Certains tardent à prendre leur envol, d’autres cherchent ce qui les poussera à aller ailleurs ou guérissent leurs plaies.

Les déferlantes, c’est la rencontre de personnages qui cachent tous une blessure profonde ou un secret. De très beaux personnages. Bien tissés. Humains. Attachants.

Un magnifique roman que ces Déferlantes que je n’ai nulle envie de résumer. Parce que ce serait gâcher une partie du plaisir.

Coquelicots suisses

Filed under: Vos traces — Lali @ 17:34

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Je ne peux m’empêcher, lorsque je regarde les coquelicots photographiés par Denise, de penser que c’est en Suisse que j’ai vu mes premiers coquelicots. C’était en 1981, en Valais, à Chemin-Dessus, un petit village qui comptait 64 habitants, et duquel on apercevait tout en bas Martigny. Doux souvenir…

André Mathieu ou le destin d’un compositeur

Filed under: Sur grand écran ou sur scène — Lali @ 13:50

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On pourrait reprocher au réalisateur Luc Dionne d’avoir éludé certains détails lorsqu’il s’est attaqué à L’enfant prodige : L’incroyable destinée d’André Mathieu. Des détails qu’on peut trouver en fouillant la toile, mais qu’il aurait été heureux de voir mentionnés dans le film; le fait que son père Rodolphe Mathieu est une figure importante de la musique canadienne et que sa mère était violoniste, entre autres. (Peut-être suis-je plus sensible que d’autres à ceci parce que la rue Rodolphe-Mathieu est près de chez moi?)

Malgré ces « oublis », le film de Luc Dionne est une belle réussite. Les comédiens sont habilement dirigés et la performance de Patrick Drolet dans le rôle du compositeur André Mathieu est renversante.

André Mathieu fait partie de ces figures qui ont brillé au firmament et qui ont fini par s’éteindre. Et pourtant, je me souviens qu’en 1976, à l’occasion des Jeux olympiques de Montréal, Vic Vogel avait arrangé les partitions de son ami afin d’en faire la musique d’ouverture de ceux-ci et que j’ai tellement aimé celle-ci que j’ai acheté le 33 tours.

André Mathieu n’était donc pas tout à fait un inconnu pour mes oreilles. Mais son parcours de Mozart québécois jusqu’à la déchéance m’était inconnu. Je ne savais qu’une chose : qu’il était mort oublié de presque tous en 1968.

Il y aurait eu beaucoup de choses à raconter sur André Mathieu, sur sa vie, sur ceux qu’il a côtoyés, sur ses compositions, tellement de choses qu’il a bien fallu au réalisateur faire des choix. C’est ce que j’ai fini par comprendre à force de lire sur le sujet depuis que j’ai vu le film. Un film qui met en lumière le compositeur qui voulait tellement être considéré comme tel et non pas seulement comme un pianiste, comme il le dit à Arthur Honegger au bout d’un an sous sa gouverne.

Un film dont vous pouvez visionner la bande-annonce ici, laquelle vous donnera l’occasion d’entendre le pianiste Alain Lefèvre qui a décidé de redonner la place qu’elles méritent aux compositions d’André Mathieu.

Un film dont on sort un peu triste, tout de même. Avec plein de « si » en tête… qui auraient peut-être changé le sort d’André Mathieu.

La suggestion du 29 juin 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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La lectrice peinte par Paul Maze aurait-elle déniché de quoi lire en parcourant ce blog?

Marguerite portugaise

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 10:38

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Enfin, je crois que c’est une marguerite, mais je peux me tromper, et comme Armando ne lui a pas demandé son nom quand il l’a prise en photo…

Ce que mots vous inspirent 176

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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Quand on blesse un poète, on perd l’éternité… (Oscar Vladislas de Lubicz Milosz)

*toile de Peter van Oostzanen

Dans l’univers d’une artiste de Vancouver

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 7:17

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Quel univers attendrissant que celui de l’artiste Kris G. Brownlee, de Vancouver, où tous ses personnages, notamment ces deux lectrices, au regard immensément présent, attendent de croiser le vôtre!

À l’heure du jazz 5

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Chet Baker interprétant Moonlight in Vermont

*pour le lecteur de John Schirmer et pour vous

28 juin 2010

Les extraits de revues 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice peinte par Susan Merrill Ketcham a repris le numéro de La nouvelle barre du jour laissée sur la table par la lectrice d’hier soir. Puis elle s’est longuement attardée ici :

une fumée bleue se formait à parti du seul regard
enfermant les choses
les choses achevées les choses faites les autres

l’apparition d’un nuage cet anneau rouge qui clôt
l’espace
ces mots dans la neige tendre d’un matin d’enfance

(Cécile Caron)

101 bonnes raisons

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:34

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« Il faut aider les livres,
car ils n’ont pas de pieds pour aller se promener.
En revanche, ils ont des ailes,
et ils te les prêtent, pendant que tu lis,
aussi longtemps que tu le souhaites.
Il y a beaucoup de raisons pour lire… »

C’est ce qu’annonce Béatrice Masini dans la préface de 101 bonnes raisons de se réjouir de lire, petit livre récemment paru à La Joie de lire (à Genève). Des raisons sérieuses ou pas, qui font réfléchir ou sourire, lesquelles sont accompagnées d’illustrations pleines d’humour signées Guillaume Long. Un livre qui plaira aux petits comme aux grands surtout qu’ils y apprendront entre autres qu’une des bonnes raisons de se réjouir de lire est celle-ci : « On peut lire le menu au restaurant tout seul et commander la plus grosse glace. »

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