Un roman qu’on ne résume pas
Suite à ma lecture de Seule Venise, Funambule avait laissé entendre que Les déferlantes était un grand livre, si bien que j’ai suivi son conseil.
Je me suis donc attaquée à ce gros roman (il fait plus de 500 pages), en me disant que j’allais y retrouver cette écriture pleine d’images de Seule Venise. Et tel est le cas. L’écriture est fine, évocatrice, pudique même, dans cette histoire qui se déroule pas très loin de Cherbourg où les oiseaux sont omniprésents. Oiseaux de passage, oiseaux venus y passer une saison, oiseaux en attente de partir.
Et d’une certaine manière, les personnages du roman de Claudie Gallay sont eux aussi des oiseaux. Certains tardent à prendre leur envol, d’autres cherchent ce qui les poussera à aller ailleurs ou guérissent leurs plaies.
Les déferlantes, c’est la rencontre de personnages qui cachent tous une blessure profonde ou un secret. De très beaux personnages. Bien tissés. Humains. Attachants.
Un magnifique roman que ces Déferlantes que je n’ai nulle envie de résumer. Parce que ce serait gâcher une partie du plaisir.