Une nouvelle rencontre entre le poète breton Gérard Le Gouic et une lectrice du soir, celle de la lectrice peinte par Belinda del Pesco, a eu lieu. Une de celles qu’on dit éblouissantes. Ou remarquables. Et qui lui a fait choisir parmi tous les courts textes du Marais et les jours celui-ci :
La pluie,
le marais.
Lequel blesse
et noie l’autre?
Le samedi soir, à quelques heures de l’accrochage d’une nouvelle toile pour En vos mots, il y a ce moment où je dépose mes livres et où il m’arrive d’hésiter entre l’une ou l’autre, bien que le plus souvent le choix soit déjà arrêté. Et c’est un moment délicieux que celui-ci.
Celle-ci? Celle-là? À moins que je ne fouille dans ma galerie afin de trouver autre chose? Oui, il s’agit là d’un de ce petits moments de plaisir difficiles à décrire, mais combien importants et irremplaçables. Tout autant que celui du dimanche où je valide les textes reçus en cours de semaine inspirés par la toile du dimanche précédent.
Doux moments dont je me délecte chaque fois.
*sur une toile signée Henri-Pierre Danloux
Quel livre magnifique que celui-ci! Comme si toute mon enfance défilait au fil des pages où je retrouvais ces maisons de Nouvelle-Angleterre qui ont fait la joie de mon enfance et dont certains intérieurs ne sont pas sans rappeler ceux où nous avons séjourné à Cape Cod ou dans le Maine. Si bien que me voilà tentée de trouver une maison pour quelques jours en août en compagnie de mes parents, question de retrouver mes souvenirs et les leurs.
Tout ça à cause d’un livre agrémenté de superbes photos prises par Solvi Dos Santos. Ah! le pouvoir des livres…
Moi, je n’ai pas pu résister à leur appel. Ni à celui d’autres que je ne manquerai pas de partager avec vous!
Et si je suggérais au lecteur peint par Hans Hamza de quitter son livre afin de me suivre dans un jardin dont je conserve de très beaux souvenirs?
À moins que ce ne soit du jaune portugais? En tous les cas, ce qui est sûr c’est que c’est Armando qui a pris les photos afin d’illuminer cette journée!
Bien que vous ayez encore 24 heures devant vous avant la parution des textes inspirés par la toile de dimanche dernier, peut-être devriez-vous, comme le personnage peint par Jacques-Louis David, déjà sortir votre plume afin de ne pas rater ce rendez-vous hebdomadaire?
Chaque jour m’apporte son lot de couleurs et de surprises… Comment ne pas avoir envie de faire une partie du trajet à pied?
