Place au théâtre 42
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler…
(Jean Racine)
*toile de Vladimir Ezhakov
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler…
(Jean Racine)
*toile de Vladimir Ezhakov
J’ai poussé la vertu jusques à la rudesse.
On sait de mes chagrins l’inflexible rigueur.
Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur.
(Jean Racine)
*toile de l’école anglaise (18e siècle) dont on ne retrouve plus de trace
Est-il d’autre bonheur que la tranquille paix
D’un cœur qui t’aime?
(Jean Racine)
*toile de Ralph Earl
Donnez-moi tous les noms destinés aux parjures :
Je crains votre silence, et non pas vos injures;
Et mon cœur, soulevant mille secrets témoins,
M’en dira d’autant plus que vous m’en direz moins.
(Jean Racine)
*toile de Gustave de Jonghe
De combien de soupirs interrompant le cours
Ai-je évité vos yeux que je cherchais toujours!
Quel tourment de se taire en voyant ce qu’on aime!
De l’entendre gémir, de l’affliger soi-même,
Lorsque par un regard on peut le consoler!
(Jean Racine)
*toile de Louis-Robert de Cuvillon
Quiconque aime les mots ne pourra qu’aimer ce billet, surtout s’il est doublé d’un rêveur, ce qui semble être le cas du lecteur peint par Kate Lackman.