Lali

C’est la lectrice peinte par Marie Bashkitseff qui avait ce soir rendez-vous avec les poèmes de Guillaume Apollinaire. Des poèmes qui l’ont déroutée et qui. à certains égards, l’ont même laissée tout à fait froide, jusqu’à ce qu’elle s’arrête ici :

Clotilde

les déités des eaux vives
laissent couler leur longs cheveux
passe il faut que tu poursuive
cette belle ombre que tu veux

Si vous aimez Magritte, il vous faut absolument voir Magritte le jour et la nuit du réalisateur belge Henri de Gerlache, lequel était présenté dans le cadre du Festival International du Film sur l’Art et qui est offert en Europe en DVD pour qui veut apprivoiser l’art et la vie de l’homme au chapeau melon.

Même si le film se veut un documentaire, il n’en a pas tout à fait la facture traditionnelle, ce qui m’a énormément plu. Ainsi, le film s’ouvre sur un acteur qui doit incarner René Magritte. Et c’est en sa compagnie que nous marchons sur les pas de celui qui donna des nuages aux oiseaux et des oiseaux aux nuages.

Homme pour qui l’amitié avait un sens, Magritte était aussi un homme qui avait un sens de la fête et de la dérision, comme on peut le constater grâce aux extraits de films amateurs qui ponctuent le film. Et c’est l’homme comme l’artiste que le réalisateur nous invite à découvrir par ce documentaire-fiction-reportage tout en nous faisant part d’aspects méconnus ou peu connus de cet homme à qui Bruxelles vient enfin de consacrer un musée.

Un magnifique film. René Magritte ne pourrait qu’applaudir.

Une petite fringale avant ou après un concert ou une pièce au centre-ville? Un gâteau au fromage et un gâteau triple chocolat vous attendent au Balmoral, le bistro du Festival international de jazz de Montréal, un restaurant sans but lucratif dont les surplus servent à financer les activités gratuites du festival.

Ça fait envie, non?

Ce n’est pas parce que c’était son anniversaire hier que Denise en a oublié pour autant ses bonnes habitudes. D’ailleurs, ses amis les oiseaux l’attendaient!

Une visite des stations du métro de Bruxelles pourrait-elle plaire au lecteur de l’illustrateur Hirotsu Takayaki?

Alors que je descendais les marches, je n’ai pu que la voir, tache rose qui se détachait. Et comme j’avais le temps, j’ai pu la photographier discrètement. De plus près, elle aurait sûrement remarqué mon manège. Alors vaut mieux une photo pas tout à fait nette que pas de photo du tout!

Dans peu de temps, les arbres qui se mireront dans les flaques d’eau auront des feuilles, me suis-je dit en prenant la photo, alors qu’avril n’est plus très loin…