Lali

18 mars 2010

Lumière artésienne 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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C’est avec un dernier poème, choisi par la lectrice de Seth Engstrom, que nous fermerons Lumière artésienne de Daniel Dargis. Un poème que voici :

je te parle avec l’étreinte des quotidiens
partagés autour d’une table
mots qui ne s’égarent pas dans leurs songes
mots sauvages d’existence
mots sans fard montrant notre visage
mots sous la langue à construire leur demeure
mots ouverts tel un livre
mots qui accompagnent
je me rappelle les confidences au creux de mon épaule
ce n’est plus le désir
la certitude irradie sous les rivages
en ma bouche
au-dessus des ponts
le feu enfante de l’humus aux constellations

Le principe de l’incertitude

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:29

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Je vous déjà parlé de deux romans d’Agustina Bessa-Luís, soit Fanny Owen et La Cour du Nord. Dans les deux cas, j’avais aimé cette façon qu’a l’auteure d’intervenir ici et là afin de donner le point de vue de la narratrice à mesure que le roman se déploie.

Dans Le principe de l’incertitude (publié en 2000), on retrouve ce même mécanisme qui nous donne l’impression qu’on nous raconte une histoire. Or, justement, on nous la raconte peut-être trop souvent, bien qu’avec une perspective différente. Et c’est là que ça devient peut-être lassant, et même parfois lourd, car on n’avance pas, on piétine, on tourne en rond.

Et pourtant, il y a dans Le principe de l’incertitude des personnages qu’on étudie sous tous les angles pour saisir ce qui motive chacun d’eux dans les choix qu’il fait. Ainsi, Antonio Clara, dont la naissance est relatée une telle quantité de fois que j’ai arrêté de les compter, héritier sans courage et facilement manipulable. Ainsi, Camila, son épouse « parfaite » souvent comparée à Jeanne d’Arc, mais peut-être au fond diabolique. Ainsi, Vanessa, sa maîtresse, aux mœurs troubles, avide de pouvoir et manipulatrice. Ainsi, Celsa, qui regarde tout ça et qui sert souvent d’entremetteuse. Et tant d’autres qui viennent ponctuer le récit et apporter un éclairage à peine nouveau sur certaines scènes déjà amplement visitées.

Vous aurez compris qu’il s’agit là d’un roman psychologique qui foisonne de détails. Trop? J’ai bien souvent eu cette impression.

On « avance dans cette intrigue au pas de ses protagonistes, entre masochisme et violence sourde, entre soumission et révolte », nous dit le quatrième de couverture.

Et même si ces spirales en continu m’ont parfois agacée, je n’ai pas été en mesure de mettre de côté Le principe de l’incertitude, car je tenais absolument à en connaître le dénouement. Et curieusement, celui-là nous arrive d’un coup. Vite fait, bien fait. Comme si tout ce qui précédait ne pouvait que mener à cet ultime épisode. Auquel hélas je n’ai pas beaucoup cru.

Toutefois, il est fort probable que je lirai encore Agustina Bessa-Luís. Parce que j’aime sa façon de raconter et de s’immiscer en tant que narratrice omniprésente.

Du bleu sur Bruxelles

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 15:38

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Que les mauvaises langues se taisent, il ne fait pas toujours gris à Bruxelles. La preuve : ce ciel bleu photographié par Armando.

La suggestion du 18 mars 2010

Filed under: Couleurs et textures,La suggestion du jour — Lali @ 12:00

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La lectrice peinte par Peter Samuelson aimerait-elle la sculpture? Et si je lui faisais découvrir les sculptures d’un endroit davantage reconnu pour ses casinos?

Promenade à Bois le Roi 13

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 10:11

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C’est par un dernier regard sur le pont de la République que se termine notre visite de Bois le Roi. Une visite en images et aux couleurs vives pour laquelle nous remercions Chantal. Énormément.

Montréal à l’heure des films sur l’art

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 6:42

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C’est aujourd’hui que s’ouvre à Montréal le Festival International du Fil sur l’Art (FIFA), joliment publicisé par cette vitrine qu’on trouve dans l’allée qui mène à la Place des Arts en sortant du métro. Je vous raconterai, j’y verrai quatre films.