La lectrice de l’artiste Jahaziel Minor a pris son temps. Elle voulait déguster chacun des mots du recueil de Christophe Condello intitulé Les jours fragiles. Et c’est ce qu’elle a fait, jusqu’à ce qu’elle s’arrête ici :
Il règne un temps initial
que les mots accaparent
le malentendu d’un itinéraire
échoue sur tes lèvres glacées
un tremblement interrompt
les peaux qui s’usent désormais
l’une sans l’autre
J’aimerais terminer sur un message d’espoir. Je n’en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient? (Woody Allen)
*toile de William Harris Weatherhead
La vie est un restaurant petit, mauvais et cher. En plus, c’est trop court. (Woody Allen)
*toile de Josef Wagner-Hohenberg
La vie n’imite pas l’art, elle imite la mauvaise télévision. (Woody Allen)
*toile de Thomas van der Wilt
Dans cent ans qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous?
-J’aimerais que l’on dise : « il se porte bien pour son âge! »
(Woody Allen)
*toile de Géza Szontagh
L’avenir est la seule chose qui m’intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années. (Woody Allen)
*toile d’Abraham Straski
Les ennuis, c’est comme le papier hygiénique, on en tire un, il en vient dix. (Woody Allen)
*toile de Jean-Frédéric Schall
Selon les astronomes modernes, l’espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses. (Woody Allen)
*toile d’Ilya Yefimovich Repin
