Un souffle d’équilibre 5
Le recueil de Pascale Roche, Un souffle d’équilibre, était là. Sur le coin de la table. Pour le cinquième soir consécutif. Il l’attendait. Et la lectrice de Karl Lilje y a plongé jusqu’à ce qu’elle lise ceci :
Peut-être avant demain
aurai-je perdu le goût des gestes
des passages
ou le regard qui retient la lumière
Je m’arrête à toi
eau blanche entre les bras
parfum de sauge
toi
qui ne sais pas la portée des choses
plus que moi
deux ombres douces
dans le soir remué de cigales

Que j’aime. Autant cette peinture surprenante avec ses coulées de bleu qui se sont d’abord imposées à mes yeux que ce poème. C’est bon pour l’âme. Et pour le corps si lourd…
Commentaire by Petit Poucet rêveur — 17 février 2009 @ 11:59