Lali

23 décembre 2018

Un dimanche avec Sainte-Beuve 1

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

CROFT (Christopher)

Le critique Charles-Augustin Sainte-Beuve ne fit pas l’unanimité lorsqu’il affirma que l’œuvre d’un écrivain était le reflet de sa propre vie. Loin de là. D’où le célèbre Contre Sainte-Beuve de Marcel Poust. Pourtant, ils sont nombreux les lecteurs qui ne peuvent dissocier l’écrivain de ce qu’il écrit et l’acteur du rôle qu’il interprète. Est-ce en raison de sa méthode critique? En partie, peut-être. Mais nous ne ferons pas son procès aujourd’hui, jour de son anniversaire, Sainte-Beuve étant né le 23 décembre 1804.

Nous nous intéresserons plutôt, en compagnie des lecteurs de journaux du jour, dont celui peint par Christoper Croft, à ses citations, que je vous invite à commenter, en commençant par celle-ci :
Quand un critique cède pourtant et qu’il se laisse aller à son plaisir, ce n’est jamais pour lui sans conséquence, c’est en louanges qu’il doit payer son écot.

Un commentaire »

  1. Même si le spectateur a tendance à s’y tromper, surtout si l’acteur joue juste, celui-ci n’est pas le personnage qu’il joue. Il se peut qu’il lui ressemble dans la vie, qu’il soit une de ses facettes, ou que le rôle l’influence pour sa vie à venir. Mais ce n’est pas l’acteur qui a créé le personnage au départ, sauf s’il en est aussi l’auteur. Par contre l’œuvre d’un écrivain ne peut à mon avis qu’être le reflet de l’auteur. Un reflet évident, ou plutôt secret, voire déformé, mais un reflet tout de même. Et Proust me paraît précisément en bonne place pour ne pas pouvoir le nier!

    Commentaire by anémone — 23 décembre 2018 @ 6:52

RSS feed for comments on this post. TrackBack URI

Leave a comment