Sur le fauteuil de toujours
Il dort et elle écoute sa respiration tandis qu’elle s’est assise là, sur le fauteuil de toujours, sur celui qu’elle occupait avant qu’il ne la sorte de sa pose, sur celui qu’elle retrouvera après. La lectrice de Matiz se souvient d’une phrase lue il y a lomptemps. Mais elle ne se rappelle ni les mots, ni l’auteur, ni la tournure.
Peut-être la phrase parlait-elle des rêves. Des rêves dans lesquels on ne peut entrer impunément. Des rêves qui, quand ils sont enfin vécus, peuvent décider d’une vie. Ou de la couleur de celle-ci. Ou pas.
Peut-être que finalement la phrase ne parlait pas des rêves, mais des évidences.

Comme quoi la lecture c’est sain lol
Bisous
Commentaire by Jean-Claude — 23 octobre 2007 @ 17:17