Promenade dans la forêt de Fontainebleau 20
Chantal est retournée faire quelques photos pour nous de la forêt de Fontainebleau. Elle a même eu le courage d’entrer dans une grotte juste pour nous!
9 février 2009
6 Comments »
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Fontaine bleue, fontaine bleue… mon oeil… je ne vois que des grottes.
Commentaire by Enny Guematik — 9 février 2009 @ 6:57
Promis, Ennny Guematik, la prochaine fois, je demanderai à mon Doux ( mon poisson pilote .. ) de faire une promenade où il y aura une fontaine… « bleue » ça c’est plus difficile.. mes prouesses en effet photographiques sont limitées… mais un ciel bleu sûrement !
Commentaire by chantal — 9 février 2009 @ 7:51
Chantal, tu es très courageuse ! Comment était-ce dans la grotte ?
Je suis absolument ravie de retourner dans la forêt de Fontainebleau, c’est si beau et ces petites cavernes sont si tentantes !
Merci Chantal pour la belle balade !
Commentaire by Petit Coeur — 9 février 2009 @ 10:45
Si cela vous intéresse les petits amis… voici un peu d’histoire sur cette promenade,en ce lieu dit « le Rocher de la Combe,qui nous mène dans une des nombreuses carrières de grès de cette forêt de Fontainebleau.
Ainsi,durant des siècles,cette forêt constitua t-elle un vaste chantier d’exploitation de grès. Ce grès « paf » (moins résistant) du rocher de la Combe, permettait la facilité de leur taille. Selon l’ordre de Philippe Auguste,en 1184,rues et places de Paris furent pavées de ces grès.
Cette industrie périclita, ruinée par la disparition successive de ses débouchés et par les pétitions des artistes et des admirateurs de la forêt, qui avec DENECOURT et COLINET,dénoncèrent le « vandalisme » des exploitations de grès.
Dans ces grottes naturelles,aménagées pour y manger et dormir… vivait dans les conditions les plus pénibles, une population de carriers qui s’éleva jusqu’à près de 1200 travailleurs. Atteints de diverses maladies pulmonaires baptisées « rhumes de Saint Roch »,ils mouraient presque tous avant l’âge de quarante cinq ans! Cette mortalité s’explique non seulement par la respiration habituelle du grès pulvérulent,mais aussi par la fatigue causée par les instruments très lourds que les carriers utilisaient. Les masses avec lesquelles on enfonçait les coins pesaient jusqu’à vingt cinq kilos, les marteaux tranchants pour le parement des pavés, entre vingt cinq et trente livres,un marteau pointu,huit à dix kilos!A la fin de la deuxième guerre mondiale, tous les ateliers furent fermés.
On peut trouver encore, au cours de promenades en forêt, des vestiges de ces carrières comme le montrent ces photos.. mais leur accès demeure difficile et souvent dangereux, et attention aux vipères, surtout l’été…
Pour ceux qui ne sont pas épuisés par cette lecture… pour en savoir un peu plus:
Fontainebleau par le grès
Une journée avec les carriers
Commentaire by chantal — 9 février 2009 @ 12:00
Ah, j’étais tellement partie dans l’Histoire.. que j’en ai oublié de préciser que la dernière photo n’a rien à voir avec le fond de la grotte !
En fait,il s’agit d’un marquage de pin sylvestre à l’encre rouge, zoomé. Ils sont réalisés par les forestiers lors des jours de « martelage ». Ces arbres sont destinés à être abattus, soit, si ceux-ci sont fragilisés, donc dangereux ou en vue de la vente des bois.
Si vous désirez découvrir plus amplement la vie d’un forestier… voici un site que je vous conseille…
Récit forestier
Commentaire by chantal — 9 février 2009 @ 12:27
Un tout grand merci Chantal pour tes explications et les liens vraiment très intéressants.
J’imagine que lorsque l’on marche dans cette forêt, c’est avec beaucoup de respect ! Ces « carriers » ne devaient pas souvent voir les étoiles…
Cette forêt est un enchantement.
Amitiés et bises Chantal pour ce beau récit et tes magnifiques photos !
Commentaire by Denise — 9 février 2009 @ 13:55