Lali

6 octobre 2023

Pour son anniversaire

C’est une carte bien spéciale que celle-ci. Une carte que mon ami Armando a commandée en Allemagne et qu’il m’a envoyée du Portugal à l’occasion de mon anniversaire. Une carte que je choisis de partager avec vous aujourd’hui, jour de l’anniversaire de Nicolas Peyrac.

Nicolas Peyrac, dont j’entendis pour la première fois en août 1975 So far away from L.A., devenue depuis un titre incontournable de la chanson française et de tous les spectacles de celui qui fait partie de ma vie depuis ce jour-là. Quelques jours plus tard, j’achetais son premier album, quelques mois plus tard, le deuxième.

Puis, j’ai assisté à quelques spectacles au fil des ans. Je l’ai même rencontré à quelques reprises après. Pour le programme de ma seule pièce de théâtre, en 1984, j’ai utilisé quelques lignes de sa chanson Il suffirait.

Nicolas Peyrac faisait partie de ma vie. Tout simplement. Plus tard, plus précisément en 1994, lorsque j’animais une émission de télévision portant sur la littérature sur une chaîne de télé communautaire, je l’ai interviewé pour son roman Qu’importe le boulevard où tu m’attends. Nicolas Peyrac vivait alors à Montréal. Or, comme une entrevue dure toujours plus longtemps que l’entrevue elle-même puisqu’il faut ajouter à celle-ci les tests de son et le réglage des éclairages, nous avons pu discuter un peu.

Un peu plus de dix ans plus tard, le membre d’un site consacré à l’artiste d’origine bretonne communiqua avec moi à la suite de la publication d’un de mes premiers billets au pays de Lali afin de me joindre au groupe. J’en fis donc partie pendant quelque temps, puis le groupe se transforma par la suite, si bien que je finis par le quitter.

Mais c’est ainsi que je fis la connaissance d’Armando, d’abord par l’entremise du forum, puis en vrai, en 2007. Une amitié qui dure et dure encore, et le plus présent de tous mes lecteurs.

Nicolas Peyrac est donc qui nous a réunis. Cette carte postale unique est donc plus que précieuse pour moi. C’est un des plus cadeaux que j’ai reçus dans ma vie.

Et comme c’était un cadeau d’anniversaire et que c’est aussi un anniversaire aujourd’hui, je vous invite à écouter Pour mon anniversaire, une chanson datant de 1976.

7 Comments »

  1. Mon chemin a croisé la musique de Nicolas Peyrac le soir où j’ai entendu pour la première qu’« il suffirait d’une colombe, d’un peu de tendresse oubliée, d’un retard de quelques secondes, dans le cours de l’éternité… » il y a quasi 40 ans.
    Je peux dire sans me vanter que je connais assez bien sa carrière artistique, soit comme chanteur, ainsi que comme écrivain et photographe. Voire plus. Puisque Nicolas Peyrac s’est également essayé aux plaisirs du septième art. Il a fait même une apparition en chanson dans un film.

    Dans une autre vie, j’ai participé plus ou moins activement à un groupe consacré au chanteur. Où j’ai partagé mes connaissances concernant sa discographie principalement et largement méconnue d’une bonne partie des membres de ce cercle composée soit disant d’inconditionnels de Nicolas Peyrac. Même si l’expérience a été amère, elle m’a permis, par échange de connaissances d’abord, de me lier d’amitié avec Christine. Et l’amitié dure encore et n’est pas prête de s’éteindre.
    Dans ce forum, il me semble que nous avions la même volonté de rester éloignés de tous ces Icare de passage qui ne rêvaient que d’approcher le soleil. À tout prix.

    La vie m’a appris à rester à l’écart de ces idolâtres, peut-être parce je garde toujours dans un coin de ma tête une phrase de Jean-Jacques Goldman qui disait que « les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent ».

    Ceci dit en regardant le monde et les hommes, je me dis que qu’« il suffirait d’une colombe, d’un peu de tendresse oubliée, d’un retard de quelques secondes, dans le cours de l’éternité… »

    Bisous. Pour Christine. Évidemment.

    Commentaire by Armando — 6 octobre 2023 @ 12:23

  2. Jamais entendu parler. Faut dire que moi et la peinture, on n’est pas toujours d’accord. Mais ce qui m’inquiète le plus est que je viens de vérifier dans mon dictionnaire des peintres contemporains connus et inconnus et que je ne le trouve pas.
    J’ai trouvé un Lou De Peyrac, un Vincent Peyrac. Pas de quoi se réjouir.
    Le seul Nicolas Peyrac que j’ai trouvé fait chanteur. Pas peintre. Tu es certaine que tu n’as pas remplacé le café par le sirop d’érable?… Ça arrive aux meilleurs.
    Tu sais, des fois… Moi, par exemple, je ne bois que de l’eau du robinet et aujourd’hui je trouve qu’elle a un étrange goût de vin. J’ai déjà bu deux bouteilles et j’ai la tête qui tourne un peu, comme si j’avais des vertiges. Ce qui n’est pas normal. L’eau ne m’a jamais fait ça. Heureusement que je suis encore sobre et en possession de mes facultés.
    Tiens… tout arrive.. Je trouve un Tazartez, qui se dit Peyrac quand il chante. Je trouve bizarre qu’on aille de Tazartez à Peyrac, comme ça. Vite fait. Quoique, par une route de campagne, ça doit être faisable… En plus, tu vas rire, il paraît que ce gars a dit qu’il ne faut pas lui parler de couleurs… Pour un peintre. Fallait la trouver celle-là…
    Je m’inquiète pour toi ma chère… Excuse-moi, mais quel est ton nom déjà?…

    Commentaire by Zêzé de la Marinelle — 7 octobre 2023 @ 0:06

  3. Une belle histoire! J’ai toujours aimé Nicolas Peyrac aussi et je l’ai vu deux fois à Bruxelles.

    Commentaire by anémone — 8 octobre 2023 @ 8:46

  4. Je voulais juste dire sans faire d’histoires que « une belle histoire » c’est Fugain, pas Nicolas Peyrac. Pour les deux fois, je me suis dit que c’était au Théâtre 140 et aussi à la Maison de la Culture du Wol. St. Pierre.
    Ou ailleurs.

    Commentaire by Zêzé de la Marinelle — 8 octobre 2023 @ 11:51

  5. Au cas où il y aurait des gens intéressés, le 10 mars 1975, Nicolas Peyrac sortait son premier album D’où venez-vous? qui contenait, entre autres, So far away from LA. Dans la foulée, sort son album Et mon père auquel suivi par tant d’autres avec plus ou moins de succès.

    Tout semble que son prochain travail D’ici et d’ailleurs verra le jour le 10 mars 2024 en guise de clin d’œil à presque 50 ans de carrière. Il serait question que l’album voie le jour dans une version vinyle.

    Commentaire by Armando — 11 octobre 2023 @ 4:04

  6. Quelle bonne nouvelle, Armando!

    Commentaire by Lali — 11 octobre 2023 @ 6:10

  7. Je ne connaissais pas cette chanson de Nicolas Peyrac, Lali, que j’aime autant que toi… merci d’avoir évoqué les circonstances de ta rencontre avec Armando (que je salue ici). C’est une belle histoire.

    Commentaire by Margalide — 22 octobre 2023 @ 12:01

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