Parce qu’elle ne cessera jamais d’illuminer la vie de ceux qui l’ont connue
C’est aussi à France que je dois la découverte de l’artiste Denis Chiasson qui a peint de nombreuses lectrices, que vous avez croisées ici et là. Et que vous croiserez encore.
Et pour France, une lectrice avec une chandelle. Parce qu’elle aimait les bougies. Parce qu’elle ne cessera jamais d’illuminer la vie de ceux qui l’ont connue.

Entre la fin du jour et l’aurore
Tu viendras pour me parler
Du mal qui nous ronge encore
De tout ce qu’on voudrait oublier
Je te parlerai des mes jours
On rira des nos fausses nuits
De toutes ces anciennes amours
Qui ont tant gâché ma vie
Je te parlerai de mes folies
Puisque tu les connais si bien
Et puis je te parlerai de celui
Qui sait apaiser mes chagrins
Tu resteras dans mon cœur
Un peu de toi dans mon sommeil
Dans les parfums des fleurs
Qui m’attendent à mon réveil
Nos serons toujours ensemble
Je te parlerai encore de ma vie
On a pris rendez-vous, il me semble
Quelque part dans l’infinie
Je ne connais que ton sourire
Ta voix paisible résonne partout
On a tellement pu se le dire
Mais on ne s’en fait pas du tout
Comment te perdre avant l’heure
Alors que j’ai tant à t’aimer
Tu vivras jusqu’aux aurores
Jusqu’à l’aube de mon éternité
Commentaire by Zef — 10 mars 2008 @ 7:20
Je suis triste. Je ne connaissais pas France. Mais je connais le mal qui l’a emportée. Il m’habite aussi…
Commentaire by agnès — 10 mars 2008 @ 8:22
Il n’emporte pas tout le monde : je suis encore là. Mystère de cette maladie. Il faut foncer et croire contre vents et marées que ce n’est qu’un passage, et la vie reprend encore plus appréciable. On s’aperçoit qu’elle est fragile et qu’il faut en profiter et chaque moment est un cadeau ! La meilleure façon de faire un pied de nez à la camarde !
Courage, je t’embrasse.
Commentaire by Reine — 10 mars 2008 @ 11:58
Le mot tient en 6 lettres. Il regroupe plus de 200 maladies. Oui, 200…
Et même s’il a emporté mes deux grands-pères, une grand-mère, il a gardé en vie mon propre père. Mon amie Marie-Josée. Joëlle, une ancienne collègue. Et aussi ma copine Danielle. Et la meilleure amie de ma mère. Et mon amie Nancy. Et Nicole, avec qui que je prends l’autobus le matin.
Les survivants ont des prénoms, des visages. Pour moi, pour vous. Et ils sont de plus en plus nombreux. Je veux y croire.
Commentaire by Lali — 10 mars 2008 @ 14:37
Superbe poème de Zef,on est toujours ensemble même au delà de la séparation.Parfois de façon très forte et subtile.
Commentaire by Géraldine — 10 mars 2008 @ 16:44
Zef, c’est un très beau poème et celui qui sait « apaiser les chagrins » est toujours là et ses fleurs préférées parfumeront encore longtemps l’atmosphère.
Commentaire by Denise — 10 mars 2008 @ 17:00
Superbe peinture, toute en abandon et en humilité… Merci pour la découverte.
Et bon courage à toi…
Commentaire by Morena — 11 mars 2008 @ 16:52