Ne tentez pas de me retenir
Et toujours cette peur, quand je m’investis dans quelque chose, qu’on finisse par me couper les ailes pour une raison ou une autre ou qu’on me freine dans mes élans. Surtout quand mes projets, mes rêves, mes ambitions et mes idées impliquent plus que ma seule personne.
Et à cause de cette crainte que l’autre, les autres, ne sachent pas aller au bout d’un rêve fou ou d’une idée saugrenue, parfois garder pour soi le rêve ou l’idée. Ne pas les dévoiler pour embarquer dans ceux-ci des gens qui n’auront pas ma ferveur, celle ou celui qui baissera les bras à la première difficulté.
Et puis, finalement, peut-être, devenir de plus en plus solitaire, pour ne pas qu’on tente de me retenir au sol alors que je rêve de voler, pour ne pas que sous prétexte de partage on pose une cage autour de moi, pour me plier le moins possible à des règles – sauf s’il est absolument impossible de faire autrement -, pour que personne ne me retienne, alors que je m’apprête à partir.
Et quand j’entre dans la vie de quelqu’un ou que quelqu’un entre dans la mienne, il reste toujours une part de moi qui ne sera jamais abordable, même quand je me sentirai en confiance. Et ce, de plus en plus et plus que jamais. Autant me suis-je ouverte récemment, une fois de plus, autant tranquillement mais sûrement, je me ferme. Seules mes ailes se déploient. Ne tentez pas de me retenir.
Libre je suis, libre je serai.
Joli billet ! Je suis étonné par le gif animé ; il n’a pas du être simple à réaliser. Et il fait, tout de même, 21 Ko.
Bon, je m’écarte du contenu : bon vol libre amie Lali !
Commentaire by Olivier SC — 25 janvier 2007 @ 13:52
J’aurais du lire votre texte, il y a vingt ans. Je m’y serais reconnue.
Je n’aurais pas emprunté des chemins de pierres. Je n’aurais pas rencontré l’enfer qui a brisé mon rêve fou.
clémentine
Commentaire by clementine — 27 janvier 2007 @ 3:56