Lali

26 février 2009

Les bleus du lac Léman

Filed under: Vos traces — Lali @ 6:23

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Vous ferez bien quelques pas au bord du lac Léman avec Denise et moi? Denise a apporté tous ses tubes de bleu pour nous tenter!

14 Comments »

  1. Oh que c’est joli Denise… Je parie qu’il y en a qui trempent leurs pieds dans le lac les mains…

    Commentaire by Puffette — 26 février 2009 @ 6:27

  2. Magnifique lac bleu! J’entends d’ici rouler les vagues…

    Commentaire by Flairjoy — 26 février 2009 @ 7:07

  3. Moi j’entends le clavier de quelqu’une qui copie « Le lac » de Lamartine! Et ce n’est pas moi car je n’ai pas cette patience!
    Merci d’avance!

    Commentaire by Armèle — 26 février 2009 @ 7:10

  4. Je sais nager, y a pas de problème! Et ce lac bleu est très invitant.
    Sauf qu’à la sortie de l’eau, je sens la vieille laine bouillie!
    Et ma proprio me laisse suspendu par les oreilles pendant des heures à sa corde à linge.
    Alors, à la place,une petite croisière me plairait bien!

    Commentaire by Puff — 26 février 2009 @ 7:22

  5. Si Armèle pas de science qui l’aura?…

    Commentaire by Puffette — 26 février 2009 @ 7:59

  6. On raconte qu’un jour un barbu s’est mis sur l’une des berges du Lac Léman et a commencé à crier :
    – Ouvrez-vous les eaux… ouvrez-vous les eaux…
    Un tas des gens se sont rassemblés pour le voir jusqu’à l’arrivée de la police.
    – Que faites-vous là?…
    – Mais vous ne me connaissez pas?… Je sépare les eaux, ça devrait vous mettre sur la piste…
    – Allez, arrêtez vos enfantillages…
    – Oh pauvre d’esprit et mécréant… vous allez voir ce que vous allez voir… Et il se remet à crier : Ouvrez-vous les eaux… ouvrez-vous les eaux…
    – Allez ça suffit… je vous emmène au poste…
    – Attendez! crie le barbu!…
    Puis il regarde le ciel et crie : Oh Merde mon Dieu, arrête de déconner et donne-moi un signe…
    Et soudain il prend une sacrée claque venue de nulle part… puis une voix venue d’ailleurs lui dit :
    – Depuis quand tu me tutoies?…

    Commentaire by NoHé — 26 février 2009 @ 8:11

  7. Selon la très sérieuse révue Des miracles autant que tu veux, il semblerait qu’un certain Jean fait des baptêmes ilégaux sur le bord du Lac Léman.

    La police aurait embarqué aussi un certain Jésus qui se dit de Nazareth mais qui est en situation irrégulière également.

    Jusqu’à présent, les explication des deux individus semblent un peu confuses. Jésus s’avère être un grand magicien, capable de transformer le coca-cola en vin et la bière en lait de vache. Il arrive aussi à multipler les caramels et les tablettes de chocolat, même si on se demande comment il fait pour ajouter les cacahouetes et les noix de Pekin… surtout que ce n’est pas la porte à côté.

    Jéesus qui dit des choses incohérentes aurait déclaré qu’il était fasciné des progrès depuis son dernier séjour. Judas m est maintenant incorporé aux portes… Ça semble le fasciner.

    Certains policiers semblent avoir été pris de sympathie et sont devenus on ne peut plus chaleureux et ravis d’avoir fait sa connaissance.

    La femme d’un des policiers aurait accouché sans douleur, comme Jésus l’avait prédit avant l’anesthésie. Un autre qui avait un oeil de verre lui aurait demandé de faire quelque chose. Il a maintenant un oeil en porcelaine de Limoges.

    On recherche toujours son père, puisque certains spécialistes ont declaré les deux amis des êtres farfelus et irresponsables qui ne pensent qu’à s’amuser.

    L’affaire risque de traîner un justice…

    Commentaire by Mo Ise — 26 février 2009 @ 9:09

  8. Pour le plaisir.. Armèle..

    Le lac d’ Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
    (Recueil : Méditations poétiques)

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
    Jeter l’ancre un seul jour ?

    Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s’asseoir !

    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.

    Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.

    Tout à coup des accents inconnus à la terre
    Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
    Laissa tomber ces mots :

     » Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

     » Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.

     » Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m’échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
    Va dissiper la nuit.

     » Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
    Il coule, et nous passons !  »

    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
    Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S’envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ?

    Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !

    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    Que vous nous ravissez ?

    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !

    Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
    Qui pendent sur tes eaux.

    Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés.

    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

    Commentaire by chantal — 26 février 2009 @ 9:46

  9. Bonjour les amis,

    Aujourd’hui, c’est un temps à faire de la peinture car vous avez sous les yeux de belles vagues. Profitez bien de cette journée et emmitouflez-vous bien.
    Etant donné que j’ai beaucoup de tubes bleus, Lali a eu la gentillesse de me porter un sac. Je ne sais même pas si avec deux sacs de bleus différents, nous aurons assez. Enfin, on fera avec et je n’ai pas oublié les tubes blancs pour peindre l’écume… Si vous voulez repartir avec votre toile, je vous suggère de bien voir toutes ces nuances de bleu !
    Je me permets de vous faire découvrir la liste de ces teintes :
    http://www.dotapea.com/bleusfroids.htm

    Il n’y a pas de règles, chacun peut choisir son coin préféré et bien planter son chevalet. Je vous suggère aussi de bien épingler votre feuille !

    A vos palettes, les amis et amusez-vous bien…

    Encore un p’tit mot…n’oubliez pas…un soupçon de violine pour les nuages !

    Puff ! avec Lali, nous avons pensé à prendre une bonne couverture chaude pour ta sortie du bain, ainsi tu ne seras pas suspendu à une corde…Mon pauvre Puff !! Je t’offrirai aussi une petite croisière et à vous tous aussi les amis puisque vous êtes mes invités !

    Commentaire by Denise — 26 février 2009 @ 9:57

  10. Denise, tu me fais rêver à la Bretagne… et même rêver tout court ! Bises chaleureuses Denise !

    Mais non! je n’oublie ni Armèle.. ni Puff.. ni NoHé.. ni Mo Ise, il y a des bises pour tous! Faute de miracles.. qu’importe, je suis pliée de rire, en lisant cette page ! Pourvu que je m’en relève ! Aide-toi, le ciel t’aidera ! Les amis c’est plus sûr !

    Commentaire by chantal — 26 février 2009 @ 10:55

  11. Ha! Chantal! Merci infiniment! Quelle patience et comme ce poème m’enchante!

    Commentaire by Armèle — 26 février 2009 @ 11:06

  12. Denise , tu es une vraie mère pour moi!
    Merci pour la couverture!
    Je vais chercher ma casquette de capitaine pour la croisière!Youpi!

    Commentaire by Puff — 26 février 2009 @ 11:08

  13. C’est toujours un grand plaisir de lire le magnifique poème « Le lac d’Alphonse de Lamartine ».
    Armèle va être aussi très contente…

    Merci Chantal !

    Commentaire by Denise — 26 février 2009 @ 11:25

  14. Le mérite revient surtout au miracle de la technologie, Armèle. Ce fût pour moi, un petit clin d’oeil d’amitié…

    Commentaire by chantal — 26 février 2009 @ 12:11

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