La robe qu’elle aime
La lectrice de Charles S. Hopkinson possède cette robe depuis si longtemps qu’elle est devenue trop juste. Mais pour rien au monde elle ne s’en déferait. C’est LA robe qu’elle aime. LA robe dans laquelle elle a choisi de poser. Elle affirme même qu’un jour ce sera sa fille qui la portera.
Même moi j’ai cru que je ferais une telle chose un jour. La robe n’était pas rose. Et ce n’était pas une robe, au afit, mais un manteau rouge avec des carreaux verts.
Je n’ai pas eu de fille et il se peut que le manteau soit toujours dans l’armoire de cèdre de mes parents pour une petite-fille qu’ils n’auront pas.

Les vêtements trop justes montrent l’enfance, en marche !
Commentaire by Reine — 14 septembre 2008 @ 1:59