Je l’imagine
Je l’imagine tournant les pages. Se reconnaissant. J’imagine la lectrice de Kathleen Mack allant de page en page. Les dévorant. Jusqu’à la dernière :
entre elle et septembre, cette vacuité où la main s’applique, la certitude que les images résistent même si les illusions viennent à manquer. car l’automne survient sans qu’on l’invente, comme intervalle entre les mondes
elle sait bien que les choses arrivent quand les corps, méthodiques, survivent à leurs conséquences : un geste, ce geste, des doigts le long de sa nuque
(extrait de Chambres de Louise Dupré)
