il connaît ses silences
il connaît ses silences
tout autant que ses peurs
lui qui tremble devant les mêmes couleurs
il sait aussi l’absence
mais encore plus ce qui les unit
et ce désir qui jamais ne finit
il aime son amour pour les mots
tandis qu’il la regarde encore et encore
même quand elle dort
et parfois l’odeur de sa peau
est plus qu’un cri
elle est la couleur de sa vie
(septembre 2008)
*toile de Francisco Bores

En guise d’écho à ton poème, chère Lali…
Elle dit :
je croyais saisir le vif
j’ai découvert la lave
sous les roses
la buée
insatisfaite
malgré le rideau ouvert
sur l’infinité.
Ce que je croyais rire
est chant noir.
Ce que je croyais cathédrale
est vaisseau nocturne
ne cinglant plus
que la poussière.
Commentaire by agnès — 3 septembre 2008 @ 3:24
« Elle est la couleur de sa vie »…comme c’est beau. Lali, j’adore ton poème.
Commentaire by Denise — 3 septembre 2008 @ 5:48
il…il…il…plus qu’un cri…
Voilà ce qui ferait un magnifique recueil Lali!
Merci de nous en donner un avant-goût!
Commentaire by Flairjoy — 3 septembre 2008 @ 8:56
Quand on lit de tels vers on se dit qu’ils ne peuvent avoir été écrits que par quelqu’un(e) qui a connu le Grand amour!
Commentaire by Cat — 3 septembre 2008 @ 10:18