Lali

21 septembre 2008

En vos mots 76

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

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Quel livre tient-elle précieusement contre elle ainsi? Un livre tout neuf qu’on vient de lui offrir? Un livre qu’elle traîne avec elle depuis toujours? Un livre qu’elle cherchait depuis longtemps et qu’elle a enfin trouvé? Un livre écrit par un ami?

À vous de nous le dire. En vos mots. Comme chaque dimanche. À vous de nous raconter la lectrice de Vicki McDonald Leppek. À vous de vous raconter à travers elle si le cœur vous en dit. À vous de vous laisser gagner par l’idée d’écrire à partir d’une toile, puisque tel est le jeu de ce dimanche, de tous les dimanches depuis avril 2007.

Les commentaires seront accumulés pendant une semaine pour être validés d’un seul coup à l’heure où j’accrocherai une nouvelle toile, pour que vous puissiez vous laisser séduire à nouveau par la tentation des mots. La plus belle de toutes les tentations.

D’ici là, bon dimanche et que les muses vous accompagnent!

3 Comments »

  1. Elle avait pris l’habitude de venir là tous les soirs. Presque seule. Un livre lui tenait compagnie. Un livre qu’elle lisait. Un livre dans lequel elle écrivait parfois. Un livre qu’elle tenait contre son cœur souvent.

    Je l’ai vue passer encore tout à l’heure. Les oiseaux se sont tus un moment, comme pour se certifier que c’était bien elle. Et puis ils ont repris leurs chants. Comme à chaque fois, elle souriait. Un sourire mélancolique. Presque apaisé.

    Elle aimait regarder la mer longtemps. Le bruit des vagues qui s’adoucit à la fin du jour, de peur d’effrayer la nuit qui approche. Tout est calme et sérénité. Cette ligne à l’horizon qui devient plus marquée dès la fin du jour. À cette heure-là, on distingue bien la mer et le ciel. À cette heure-là, on acquiert la certitude qu’ils ne se touchent pas. Ils s’enlacent. Comme deux amoureux que l’éternité n’arrivera jamais à séparer.

    Les couleurs deviennent plus chaudes. Le soleil caresse la terre. Les ombres s’allongent. Les mouettes s’amusent et les oiseaux viennent se reposer sur son épaule. Pour respirer son parfum.

    Elle aimait cette heure de fin du jour. Cette heure où tout est vrai. Et où les mots n’existent pas.

    Commentaire by Armando — 21 septembre 2008 @ 19:50

  2. Léa rayonne de bonheur, elle est aux anges !

    Même l’oiseau est sorti de sa cage pour venir se poser sur son épaule car il a senti, ce jour là, une certaine atmosphère dans la maison. Quelque chose de différent. Il a senti que Léa était heureuse comme jamais elle ne l’a été. La coccinelle des champs a voulu aussi se joindre à eux pour partager ce grand bonheur.

    Les yeux de Léa reflètent beaucoup de tendresse et d’amour. Elle est magnifique avec ses deux roses dans les cheveux mais ce qui frappe, c’est sa beauté intérieur…

    Léa tient dans sa main son recueil dans lequel elle note tout mais aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel et il lui faudra bien une page entière, voire deux pour y déposer des mots très doux, des mots d’amour.

    Avant de prendre sa plus belle plume, elle pense encore à sa journée, aux mots qu’elle a entendus, aux gestes amicaux qu’elle a reçus, enfin à mille petites choses qui font que sa vie s’en trouve transformée et son visage s’illumine.

    Pourvu que ce ne soit pas un rêve ? Mais non, voyons ! C’est bien la réalité se dit-elle.

    De sa plus belle écriture, Léa écrit :

    Mon chéri, mon petit, ce soir, j’annoncerai la grande nouvelle à ton papa. Nous allons former une famille. Dans moins de neuf mois, on entendra ton premier cri puis les suivants. Plus tard, tu nous apporteras la joie de tes sourires, de tes gazouillis. Tu verras, nous prendrons soin de toi mais pour le moment tu es bien au chaud en moi et pour plusieurs mois encore. Le médecin m’a annoncé la bonne nouvelle aujourd’hui.
    Mon petit ange, « je t’appelle encore comme cela car avec ton papa, nous devons trouver un joli prénom », nous t’apporterons beaucoup d’amour, de caresses, nous te parlerons aussi et je chanterai pour toi.

    Tu verras le jour au printemps. C’est une très belle saison, les fleurs sentent bons et il y en aura tous les jours dans la maison.

    Ce soir, je vais accueillir ton papa au son de cette merveilleuse mélodie jouée par Sidney Bechet. Mon ange, un jour, je te raconterai l’histoire…
    Ta maman qui t’aime.

    Petite fleur
    Si les fleurs
    Qui bordent les chemins
    Se fanaient toutes demain
    Je garderais au cœur
    Celle qui
    S’allumait dans tes yeux
    Lorsque je t’aimais tant
    Au pays merveilleux
    De nos seize printemps
    Petite fleur d’amour
    Tu fleuriras toujours
    Pour moi
    Quand la vie
    Par moment me trahit
    Tu restes mon bonheur
    Petite fleur
    Sur mes vingt ans
    Je m’arrête un moment
    Pour respirer
    Ce parfum que j’ai tant aimé
    Dans mon cœur
    Tu fleuriras toujours
    Au grand jardin d’amour
    Petite fleur…
    Break
    Dans mon cœur
    Tu fleuriras toujours
    Au grand jardin d’amour
    Petite fleur…

    Commentaire by Denise — 22 septembre 2008 @ 11:20

  3. LA FIN

    C’était une belle histoire d’amour et de bonheur,
    Un conte à l’eau de rose, une chimère, une fiction,
    Une menterie de cent pages avec partout des coeurs,
    Des oiseaux de passage et des roses en boutons.

    La gloire du héro met l’héroïne dans l’ombre.
    Entre deux mots de rêve on peut lire un chagrin.
    Les attentes de l’aimée en font un roman sombre.
    La lectrice ferme le livre et reste sur sa faim.

    Flairjoy

    Commentaire by Flairjoy — 23 septembre 2008 @ 13:33

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