En vos mots 753

Déjà le dernier dimanche de septembre… Bientôt, les arbres se pareront de couleurs et il faudra se préparer à l’interminable saison qui va suivre. Mais nous avons encore un peu de temps avant de nous emmitoufler. Le temps, par exemple, d’inventer une histoire afin de faire vivre cette illustration signée Nancy Niles, à qui l’on doit quelques couvertures de romans pour adolescentes.
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc quelques jours devant vous. Profitez-en pour lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et même de les commenter, si vous en avez envie. Puis, laissez la scène parler. Je suis certaine qu’elle vous livrera ses secrets.
C’est avec plaisir que nous vous lirons dans une semaine. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à ceux et celles qui les lisent.
A l’heure où la destinée
Fait grandir les jeunes filles,
Elles délaissent leurs poupées
Pour découvrir la vie.
Il y a les livres interdits,
Contenant mille merveilles,
Et les secrets que l’on se dit,
Frémissantes, à l’oreille.
Toute une littérature
Se dévoile, insoupçonnée.
La vie devient une aventure
Par l’écriture révélée.
Commentaire by anémone — 1 octobre 2021 @ 16:13
La page blanche.
J’ai pris ma plume, avant de plonger mon regard dans le vide de mes pensées. Rien. Il y a des jours aussi vides que la page page inerte d’un cahier.
Quelques images éparpillées, comme les pièces d’un puzzle que je n’ai pas réussi à emboîter, me sont venues à l’esprit. Mais rien. Juste le vide.
J’ai beau me lever pour faire quelques pas. Histoire de trouver le chemin des mots. Mais rien d’autre que le vide.
J’ai observé un moment l’illustration de Nancy Niles et rien d’autre ne me venait à l’esprit que le bruit de la pluie tombé cette nuit, jusqu’à ce que ces quelques mots ne viennent danser dans ma tête
« Je me souviens
de poèmes sauvages
peu nombreux
telles des plantes nouées
qui naissent
sous la véranda
je les récite
sans bouger les lèvres
sous l’eau
ma peau a changé
je ne crois pas aux baisers… »
J’ai regardé de nouveau l’illustration et je me suis dit que les filles ne pouvaient que lire les mots d’Élise Turcotte, même si elles sont à un âge où l’on croit encore aux baisers.
Moi je ne crois plus qu’aux pages blanches.
Commentaire by Armando Ribeiro — 3 octobre 2021 @ 5:37