Lali

8 août 2021

En vos mots 748

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

À quoi va donc servir la plume du personnage créé par Nina Chen? À écrire un poème? Une lettre d’amour? Un exercice de calligraphie?

À vous de nous le dire, en vos mots, comme vous le faites si bien semaine après semaine. C’est aves plaisir que nous vous lirons dimanche prochain et pas avant, alors qu’une nouvelle scène livresque vous sera proposée. Cela vous donne amplement le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes qui ont déposés sur la toile de dimanche dernier.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!


2 Comments »

  1. Parmi les papillons je vole,
    Parmi les papillons je vis.
    Me plongeant dans chaque corolle,
    J’aime une fleur qui écrit.

    Suis-je un papillon de jour?
    Suis-je un papillon de nuit?
    Je lui déclare mon amour,
    Mais pour qui donc est-ce qu’elle écrit?

    Vulcain, Paon du jour ou Citron?
    Je ne sais vraiment pas qui je suis.
    Myrtil, Piéride ou Machaon?
    Je suis un être ailé qui lit.

    Suis-je un elfe, est-elle une fée?
    J’ignore tout de nos naissances.
    Mais nous sommes tous deux destinés
    A réunir nos différences.

    Commentaire by anémone — 12 août 2021 @ 17:24

  2. Je n’ai jamais rien connu aux fleurs. Je m’amuse à les photographier. Pour mon double plaisir. Mon premier contentement est de capter leur silence. Le deuxième est de l’offrir. D’ailleurs le second n’est qu’un épanouissement du premier.
    C’est ainsi. Je n’ai jamais rien connu d’autre aux fleurs.
    On me dit que les rois espagnols portaient des fleurs appelées soucis pour conjurer le mauvais sort. Je sais qu’il y a des révolutions qui se font avec des œillets. Au Pérou, les Incas vénèrent le tournesol et les roses blanches sont les fleurs de la Vierge Marie. Mais moi…
    Les fleurs, je les prends en photo pour mon plaisir.
    Je lis qu’en Chine la pivoine est une reine, que le lys serait né des larmes d’Ève quand elle quitta l’Éden, que les soldats romains mâchaient de la lavande après avoir bu pour ne pas être dénoncés par leur haleine ou encore qu’en Polynésie l’hibiscus est un code amoureux. Mais moi…
    Moi je ne fais que les surprendre dans leur silence baigné quelquefois d’une pâle lumière. Pour qu’elles traversent l’Atlantique. Je sais que quelqu’un attend. Chaque matin. Comme on attend un bonjour chaleureux à son réveil. Une légère et éphémère tendresse matinale. Chaque matin renouvelé.
    Et je sais que si l’Atlantique est vaste, nous avons le même ciel. Les mêmes étoiles.

    Commentaire by Armando — 15 août 2021 @ 3:43

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