En vos mots 461
Une maison dans les arbres pour lire, quelle bonne idée! Puisse cette illustration signée Johanna Wright vous séduire et vous donner envie d’écrire quelques lignes, comme vous le faites inlassablement dimanche après dimanche depuis bientôt neuf ans.
Et, comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps de vous installer là-haut afin de voir la vie d’un autre angle!
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous!

Sur la fleur de velours
Sur la fleur de velours, je graverai ton nom.
Quand la vie aura tu aux branches ses violences,
Le vent autour de nous sifflera nos silences,
Sur la table de bois, contre les murs, sinon…
Dans l’arbre on squattera un tendre cabanon.
Appartements, maisons, déchus sans virulences
D’un cocooning ouaté filant nos indolences
En maille retournée, en mortaise et tenon…
Je viendrai dans tes bras, ma bouche sur la tienne,
Mes mains à tes poignets, pour que je t’appartienne,
Volant sur le tapis, pour ta soif étancher…
Tu seras contre moi, ma douce magicienne,
Les fagots dans le poêle et l’amour au plancher
Brûlant à tout jamais notre douleur ancienne…
Cavalier
Commentaire by Cavalier — 11 février 2016 @ 11:18
C’est une love story démodée
Que même le cinéma a oublié
Elle l’aime sans pourquoi ni raison
Il l’aime sans se poser de questions.
Aux roses qu’on arrache aux rosiers
Elle préfère le gout de leurs baisers
Et aimer chaque jour passionnément
Comme autrefois dans les romans.
Et le monde qui tourne autour
A la couleur sépia de leur amour
Comme dans un love story démodée
D’un film noir et blanc à la télé.
Pas de Cupidon sur une branche
Pas d’église ni de robe blanche
L’amour se fout de tout cela
Et on l’oublie tellement des fois.
Commentaire by Armando — 14 février 2016 @ 3:16
Assis sur une branche
Elle regardait son beau pêcheur
En se disant que dimanche
Ne rime pas avec pudeur
Voir s’il avait tout ce qu’il faut
Pour faire une vie à deux
Elle serait belle l’excuse
Pour les jour des amoureux
Lui montrer qu’elle était de loin
Plus coquine que ses folies
Que les poissons c’était bien
Mais qu’il n’y pas que ça dans la vie
Et qu’elle ne serait pas contraire
À s’abandonner à ses mains
Juste pour faire l’inventaire
Le jour de la Saint-Valentin
Commentaire by Pépé — 14 février 2016 @ 6:47
La petite porte dans l’arbre,
C’est pour pouvoir aisément monter,
Car je ne suis pas acrobate.
Et puis, j’aime les escaliers.
La petite fenêtre dans l’arbre,
C’est pour montrer qu’il est occupé.
Car pour éviter qu’on ne l’abatte,
J’ai décidé d’y habiter.
La petit pansement sur l’arbre,
C’est moi qui l’ai appliqué
Pour le guérir de ses balafres,
Qu’avec amour j’ai soignées.
Les petits lampions dans l’arbre,
Ce sont eux qui vont m’éclairer,
Quand perchée à son pinacle
Un bon livre je lirai.
Le belvédère au sommet de l’arbre,
C’est pour mieux pouvoir observer
Le lac, le ciel rouge, les barques
Et pour dormir les soirs d’été.
Commentaire by Anémone — 14 février 2016 @ 14:18