Ce que mots vous inspirent 1642
L’éphémère possède un charme merveilleux, un charme d’une brûlante tristesse. (Herman Hesse)
*toile de Diego Bastos
L’éphémère possède un charme merveilleux, un charme d’une brûlante tristesse. (Herman Hesse)
*toile de Diego Bastos
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En quelques cellules éphémères.
Réunion de deux génomes,
Soit quarante-six chromosomes
Voici ma première cellule,
Et déjà de vie je brûle.
Deux besaces de vingt-trois gènes,
C’est le bout de très longues chaînes,
Y est tout mon héritage,
A vous gosses, fera baguage.
Depuis ma première mitose
De les compter, là, je n’ose.
Elles sont soixante mille milliards.
C’est « moi »! Ne suis point vantard.
Sommes tous pareilles, Milliard près.
Dépends, plus moins grassouillet.
Dépends, si en certaine zone,
Fabriqua plus moins neurones.
Moi qui croyais me connaître,
J’ignorais tout de mon être.
Ce « moi » qui pense et même calcul,
Que volonté de Globules?
Oui ! Principaux sentiments,
Faim, Amour, sont dépendants
Ces Milliards « petites usines »,
Pour, par « Elles », l’on trottine.
Chacune, en un coffre secret,
Tiens consigné l’acte de protêt,
Passé, Futur, le Programme,
Qui fait brûler notre Flamme.
L’Humanité, là, s’écrit,
Personnalité aussi.
Couleur des yeux, caractère.
Là, « Grand Bibliothécaire ».
Comme mouche posée sur mon livre,
Croyant, seul en « moi » à vivre.
Cherche bien loin où est mon Monde.
Ephémère ma vraie longueur d’Onde !
Pierre
Commentaire by 10Douze27 — 23 février 2016 @ 11:01