Au hasard de ma route
Voilà plusieurs années que j’emprunte le même trajet. Ce qui ne m’empêche nullement de m’émouvoir devant les mêmes fleurs année après année. Comme on retrouve des amies après une longue absence.
Voilà plusieurs années que j’emprunte le même trajet. Ce qui ne m’empêche nullement de m’émouvoir devant les mêmes fleurs année après année. Comme on retrouve des amies après une longue absence.
Tout a été imaginé, pensé puis réalisé avec un tel souci du détail qu’on n’a qu’une envie : s’arrêter…
La pluie abondante n’a pas eu raison d’elles même si elles ont été sérieusement abîmées. Il paraîtrait que c’est l’amour que ma sœur leur porte qui les rend si belles.
Ils ne sont pas encore tout à fait épanouis, mais ils possèdent déjà la promesse de fleurs nombreuses et méritaient bien quelques photos.
Il y a beau y avoir de la boue partout, de la poussière encore plus, parce que je vis en plein chantier avec pour spectacle côté cour des montagnes de briques, une grue, une bétonnière, des planches de bois, des rouleaux de mousse isolante et j’en passe, il semble bien que tout ça ne dérange pas les roses de mes voisins. Et tant mieux!
Chaque fois que je vais au Musée des Beaux-Arts de Montréal ou que je ne fais que passer devant, je suis fière de penser que, à l’instar de milliers de Montréalais et d’étrangers j’ai contribué à l’acquisition du Soleil de Dale Chihuly. Une oeuvre splendide, une belle histoire de générosité et de mécénat.
Photographiées il y a un peu plus de deux semaines, ces tulipes colorées feront peut-être oublier la pluie qui sévit depuis deux jours…
Montréal n’en finit pas de m’étonner alors que le printemps n’en fait qu’à sa tête. Alors que certains parterres viennent seulement de se couvrir de tulipes, d’autres sont jaunes de jonquilles alors que bien des lilas ont les fleurs roussies par le soleil. Mais pas ceux-ci, glanés au fil de mes promenades, pour mon plus grand plaisir!
Installée dans une vitrine de la rue Rachel, elle attend ses clients.
Moi, j’ai pensé à d’autres vitrines à des kilomètres d’ici.
L’association était-elle voulue de la part de qui a conçu cette vitrine?
On les appelle cœurs de Marie ou cœurs saignants. Pour moi, ce sont les cœurs du printemps, et je suis chaque année heureuse de les retrouver sur le chemin du bureau.