Lali

22 novembre 2009

Deux jours dans mes souvenirs 33

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J’adorais les tours d’auto de mes parents. De vrais tours d’auto. Pas des promenades qui durent une demi-heure, de vraies expéditions. Qui nous emmenaient à Québec, à Ottawa, dans les Cantons de l’Est, dans le Vermont, à Lake Placid et ailleurs pour la journée. Des promenades dont on revenait les yeux écarquillés par les paysages, le ventre plein, le cœur heureux. D’ailleurs, je n’ai jamais perdu depuis ce goût de faire des tours d’auto. Car au fond, n’est-ce pas partir en vacances même si ça ne dure qu’un seul jour?

*toile d’Emmanuel Garant

Deux jours dans mes souvenirs 32

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J’avoue, j’ai beaucoup de mal avec les tasses à mesurer. Je sais bien que pour réussir une recette, il faut les utiliser, mais il n’en reste pas moins que je me fie souvent davantage à mon instinct qu’aux mesures. Parce que ma grand-mère maternelle était comme ça. Elle ne mesurait rien et elle réussissait tout. Entre autres, la tarte aux pommes. C’est d’ailleurs elle qui m’a inculqué tous les rudiments d’une bonne pâte à tarte. Si bien qu’à dix ans, quand ma grand-mère paternelle nous avait gardées ma sœur et moi et que pour faire une surprise à mes parents j’avais décidé de faire une tarte, celle-ci m’a regardée faire découragée. Je ne mesurais rien, il y avait de la farine un peu partout. Pour elle qui mesurait tout, me voir faire a été un supplice. Elle imaginait le pire, la tarte immangeable qu’on doit jeter à la poubelle. Mais elle ne voulait pas contredire la façon de faire de mon autre grand-mère, décédée trois ans plus tôt. Et vous savez quoi? La tarte était délicieuse!

*toile de Francesco Galante

Deux jours dans mes souvenirs 31

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J’ai été initiée très tôt à la gourmandise, si bien que nombre de mes souvenirs d’enfance tournent autour du monde des saveurs et du plaisir des papilles. Et quand j’ai envie de retourner dans le monde de ces jours heureux, il n’y a rien de tel que de la bière d’épinette pour ça! Si, si, de la bière d’épinette, que vous pourrez découvrir en allant ici si vous ne connaissez pas.

*toile de Claire Farrell

Deux jours dans mes souvenirs 30

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Mon oncle a vécu trois ans à Paris. C’est là qu’il a vu que les enfants avaient leur verre de vin au même titre que les grands. Un fond de vin, entendons-nous, avec trois fois plus d’eau et une cuillerée de sucre. Si bien que dès l’âge de quatre ans, je buvais du « vin » aux grandes occasions. Dans un tout petit verre et à petites gorgées. Il fallait étirer le plaisir!

*toile de William Bouguereau

Deux jours dans mes souvenirs 29

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À la fin des années 60 et dans les années 70, la mode était au Spirograph. Tout le monde en avait un. Et on passait des heures à faire des cercles. Si bien que pas question de partir en vacances sans lui. Mais ce fut ses dernières vacances. Les pièces ont fondu au soleil et sont devenues inutilisables. Et nous avons dû nous remettre à dessiner sans son aide.

*toile de James Bentley

Deux jours dans mes souvenirs 28

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Comme toutes les petites filles, j’ai suivi des cours de ballet. J’aimais tellement les ballets de Tchaïkovski et de Delibes, il était sûr que j’allais aimer ces leçons, d’ailleurs je dansais déjà dans le salon. Mais… Car il y a un mais. L’essai n’a pas été concluant. Une vingtaine de petites filles qui font les mêmes pas, les mêmes rondes, les mêmes gestes, pas pour moi. Inutile de dire qu’on me ramenait régulièrement à l’ordre quand je m’écartais pour créer mes propres chorégraphies! Si bien que l’année suivante j’ai continué à danser dans le salon!

*toile de Nora Begona

Deux jours dans mes souvenirs 27

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Ma sœur et moi étions curieuses de tout. Pas étonnant qu’à Virginia Beach on ait ramassé sur la plage un bébé crabe. Si petit qu’il pouvait tenir dans un verre rempli d’eau de mer. Nous étions décidées à étudier son évolution et nous l’examinions plusieurs fois par jour. Mais les crabes sont lents et nous avons dû le rendre au sable avant de partir, toujours vivant, mais pas plus gros.

*toile de Glynis Barnes Mellish

Deux jours dans mes souvenirs 26

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Avant que mes parents n’aient leur propre pharmacie, papa travaillait dans une pharmacie qui avait pour voisine une librairie. J’avais donc le nouvel Astérix le jour même de sa sortie grâce à son ami Clermont qui mettait un exemplaire de côté pour lui. C’était un des jours les plus beaux de l’année que celui où paraissaient les aventures des héros créées par René Goscinny et Albert Uderzo…

*toile d’Evgueni Balakshine

Deux jours dans mes souvenirs 25

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Paillasson, le personnage principal de la série La ribouldingue (que vous pourrez découvrir ici) avait une passion pour les patates en chocolat. Et comme elles nous faisaient envie les patates en chocolat de Paillasson. Hélas! personne n’a pensé à les commercialiser!

*toile signée Herman Kofi Bailey

21 novembre 2009

Deux jours dans mes souvenirs 24

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Presque tous les enfants jouent au magasin. Nous, nous jouions à la pharmacie. Papa nous rapportait des bouteilles vides, des boîtes qui avaient contenu des pommades, des cartonnages de suppositoires vides, bref tout ce qui pouvait servir pour notre commerce. On ne savait pas qu’un jour on allait toutes les deux jouer à la pharmacie pour de vrai quand nos parents auraient leur propre pharmacie et que nous allions y travailler pendant un peu plus de vingt ans.

*toile de Michael Alford

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