Au pays des rêves qu’elle croyait oubliés
Elle s’est assise au pays des rêves qu’elle croyait oubliés. Là où est la vie est plus douce que nulle part ailleurs. Et les rêves sont revenus de plus belle. Rien n’avait été disséminé au pays de l’oubli. Aucun rêve, aucun souvenir, aucun espoir. Tout était là. Intact. Protégé des intempéries que la vie nous apporte. Et les yeux fermés, elle a vécu chacun d’eux avec l’appétit de celle qui se sait vivante et toujours porteuse de ceux-ci. Et elle s’est endormie au pays des espoirs qui ne s’effacent jamais.
*sur une toile de Lisbeth Firmin
