À partir de ce soir, le grand Émile
Je ne pourrai pas vous raconter mieux Nelligan qu’en laissant aux lectrices des prochains jours ses poèmes, ceux de mes quinze ans, ceux de toujours, ceux que j’ai offerts une seule fois, ceux auxquels je reviens sans cesse.
Non, je ne pourrai pas vous raconter Émile Nelligan. Que ce soit celui peint par Jean-Paul Lemieux ou celui de Rêve d’une nuit d’hôpital de Normand Chaurette. Je ne pourrai pas.
Je vous dirai seulement que j’habite dans le voisinage de ce qui fut son dernier lieu de résidence, un hôpital psychiatrique bien connu. Je vous dirai seulement que pendant des années j’ai eu une affiche le représentant dans ma chambre d’adolescente. Je vous dirai seulement que je ne peux marcher au carré Saint-Louis sans penser à lui. Depuis bien avant qu’on y installe un buste de lui.
Les lectrices du soir feront le reste en choisissant pour vous des poèmes.

Tiens… je ne vois plus Denis. Il est en vacances avec Denise?… Ou alors ils s’agit d’un déni d’absence?…
Commentaire by Kana Dien — 10 septembre 2008 @ 22:32
Kana Dien! Aucun déni, point de vacances à l’horizon et Denise a fort à faire… 🙂
Par contre j’apprécie énormément les mots d’Emile Nelligan!
Commentaire by Denise — 26 mars 2011 @ 8:55