Ophélie

Un superbe tableau signé John Everett Millais.

Quelle jolie création que ces tulipes réalisées à partir de timbres néerlandais!

Les occasions de nostalgie sont rares, il faut les cultiver. Car bien sûr, c’est de cela que demain sera fait. (Serge Bouchard)
*toile de Leo Wang

Je n’en avais pas fini avec Philippe Besson. Il a fallu que je me plonge dans le deuxième tome de ses trois romans autobiographiques sans tarder. Et je n’ai pas été déçue. En fait, je suis chaque fois séduite par la plume de cet écrivain, par sa façon bien à lui de nous livrer les émotions de ses personnages. Et c’est particulièrement bouleversant quand il parle de lui et de ce qui l’a uni à un certain Paul au début de la vingtaine, un homme marié. Une liaison qui lui fera se demander : « Est-ce que je compte ou est-ce que je suis accessoire? Est-ce qu’il y a un peu d’amour, est-ce qu’il pourrait y en avoir un jour ou tout n’est-il pour lui qu’un dérivatif, un divertissement? Pourrait-il être ébranlé dans ses certitudes, ses habitudes? » Une question qui est en tout point semblable à l’une de celles que je me suis posées plus d’une fois dans ma vie. Et à laquelle je n’ai quasi jamais été en mesure de répondre tant je demeurais dans ma marge et dans le flou en ce qui concerne ce que je vivais. Peut-être parce que : « si peu aura été dit en mots dans cette relation, tant aura été dit en gestes ».
Un certain Paul Darrigand est un roman émouvant, d’autant plus touchant qu’il ne concerne pas seulement la vie amoureuse de l’auteur, mais aussi la maladie et la peur d’en mourir. Je ne tarderai sûrement pas à lire le troisième volet. Donc, à suivre.

J’aime beaucoup les illustrations, je crois que vous l’avez compris, non? Celle-ci, mettant en vedette de belle façon le temple du Ciel, à Pékin, a tout pour me plaire!

Quel album réjouissant! Quel bonheur d’aller d’une page à l’autre afin de monter dans le célèbre Eléctrico 28 de Lisbonne, conduit par Amadeo, qui a à cœur d’aider les timides amoureux.
Pour susciter un premier baiser, il a imaginé trois manœuvres de freinage qui réussissent à coup sûr. Pour notre plus grand bonheur et celui des protagonistes qui n’osaient pas aller de l’avant.
Mais c’est bientôt pour Amadeo l’heure de la retraite. Il ne sera plus celui qui donnera un coup de pouce au destin. Et en plus, il n’a pas eu le temps de s’occuper de sa propre vie amoureuse, trop pris par celles des passagers du tram. Mais si le destin s’en chargeait?
Coup de foudre pour cet album écrit par Davide Cali et illustré par Magali Le Huche. Ou plutôt, énorme coup de foudre. Cet album est tout simplement charmant!

Le Musée national de la Poste, qui avait été intégré au Musée canadien des civilisations, qui a changé de nom en 2012 pour devenir le Musée canadien de l’histoire, a disparu cette même année. Coup de chance, j’ai déniché récemment quelques cartes postales du musée initial. Des photos prises par Claire Dufour de certains des objets qu’on trouvait au musée, lesquels retracent le parcours des messages, de l’écriture à la réception.



Pour les curieux qui aimeraient découvrir la collection de timbres du Canada du musée actuel et des expositions en ligne consacrées à l’histoire et au patrimoine postaux, il suffit de visiter cette page.

Déjà août… Décidément, l’été passe à une vitesse folle alors que je voudrais qu’il dure toute l’année. Mais bon, ce n’est pas quelque chose que je peux changer. Pas plus que les personnages de l’illustrateur Daniel Montero Galan, que je vous propose de faire vivre en vos mots.
Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.
D’ici là, bon début de mois à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

Elle se demande souvent pourquoi elle n’a pas compris qu’il y avait quelque chose qui clochait dès le départ. On n’offre pas à une femme qui aime les livres et la musique un ouvre-boîte électrique quand on est supposément amoureux d’elle sous prétexte de lui rendre la vie plus facile. Et surtout pas le jour de la Saint-Valentin. C’est pourtant ce qu’il fit. Ce fut d’ailleurs la seule fois qu’il souligna le 14 février en neuf ans.
Elle a jeté l’ouvre-boîte en même temps qu’elle a mis fin à cette relation toxique. Mais pourquoi a-t-elle tant tardé à le faire? À l’heure où elle regarde derrière elle, la question demeure sans réponse. Et à quoi bon tenter de la trouver, il y a tant de livres à lire.
*illustration de Nasim Norouzi

Si vous vous trouvez un jour en Australie, songez à aller voir les 23 silos décorés dans la région de Victoria. C’est à l’artiste Kyle Torney que l’on doit ceux de St. Arnaud, résultat de 800 heures de travail.