Joli jeu de mots

Je voudrais voir la mer. Ou I would love to see the sea. Et chanter cette chanson de Michel Rivard.

Je voudrais voir la mer. Ou I would love to see the sea. Et chanter cette chanson de Michel Rivard.

Heureusement que j’ai une provision de livres à lire, à l’instar de la lectrice imaginée par David van der Veen. En effet, comme Covid et sorties ne vont pas de pair, je n’irai pas au cinéma, je n’irai pas manger au restaurant et je ne verrai personne jusqu »à nouvel ordre. Lecture et musique seront donc au programme quotidiennement jusqu’à ce qu’un test se révèle négatif.
Ce n’est pas que ce programme m’ennuie, mais j’avais espéré autre chose pour mes vacances. Mais bon. Ce repos forcé aura sûrement du bon.
Pour l’heure, je vous propose de faire vivre en vos mots cette lectrice aux nombreuses piles de livres. Aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Cela vous laisse donc plus que le temps d’écrire quelques lignes et de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier. Et même de les commenter, si vous le souhaitez.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.

« … est-il donc si urgent, si pressant, si important de nouer un lien étincelant? » C’est un peu la question que se pose Anna, l’héroïne du roman d’Anne Serre, Les débutants. Un roman où il est question d’amour, de celui confortable comme un lit douillet dans lequel vit Anna depuis 20 ans avec Guillaume. Un roman où il est aussi question d’un coup de foudre, de celui que ressent Anna pour Laurent, et vice versa. Un roman qui fait le tour des émotions que cela suscite en elle, de l’état de trouble dans lequel elle se trouve à l’heure du choix de passer des bras de l’un à ceux de l’autre. « Une vie sans tristesse, est-ce une vraie vie? » C’est aussi ce que se demande Anna, chagrinée d’avoir peiné Guillaume et à l’idée de mettre fin à la stabilité pour quelque chose qui ne s’annonce pas aussi solide. Mais tout de même irrésistible, comme l’est souvent un nouvel amour.
Le roman d’Anne Serre est une sorte d’enquête sur le sentiment amoureux, une analyse que certains pourraient trouver fastidieuse tant elle est détaillée. Mais ce ne fut pas mon cas. Je me suis laissée emporter par les images, par les mots, par le rythme, et ce, jusqu’à la dernière page. Trouvant écho en moi à cette phrase : « Quelques semaines, quelques mois au pire, et un matin l’on se réveillera tout surpris de ne plus rien sentir, de ne plus aimer, et l’autre sera comme quelqu’un qui n’a jamais existé, on sera étonné d’avoir été lié par toutes les fibres de son être à cette image qui s’est dissoute. » Elle me semble si vraie.

Une très mignonne illustration signée Katherine Quinn, une carte postale envoyée de Brest par mon amie Chantal.

Si vous passez par Mussy-sur-Seine, il vous faut absolument vous arrêter au Musée de la Résistance de l’Aube. S’y trouve, entre autres, cette machine à écrire Underwood de 1923.


On peut toujours regarder en arrière, mais on ne peut pas changer le sens du courant d’une rivière. On peut seulement la remonter. On peut coucher le passé sur du papier, mais on ne peut pas le changer. (Michel Bussi)
*aquarelles de Sophia Sarra (dont toute trace a disparu)

C’est mon tour… Ma mère a vaincu la COVID contractée à l’hôpital. Mon père se bat contre la COVID qu’il a aussi contractée dans un autre hôpital alors qu’il lutte contre deux infections qui ont suivi celles qui sont maintenant contrées.
Et j’ai moi aussi la COVID, en raison de mes visites quotidiennes à l’hôpital. Je pensais me reposer enfin puisque je suis en vacances depuis hier, mais pas à supprimer toute activité intéressante.

Quand elle n’est pas en train de lire, d’écrire, de danser, de rêver, elle chantonne cette très belle chanson de Bruce Cockburn.
*illustration d’Erin Dyer

Un tableau de l’artiste Rosina Wachtmeister, dont je suis fan depuis de nombreuses années.


Il m’arrive de temps en temps de passer un certain temps à naviguer en quête d’images portant sur les livres et la lecture. C’est ainsi que je suis entrée dans l’univers de l’illustratrice Elisa Ferro.