Lali

16 août 2024

Liberté, toujours

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

2 CV et liberté. Oui, c’est un duo parfait. Et un bel ajout à ma collection!

Ce que mots vous inspirent 3254

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Ce jeu mystérieux qui va de l’amour d’un corps à l’amour d’une personne m’a semblé assez beau pour lui consacrer une part de ma vie. (Marguerite Yourcenar)

*toile de Celene Petrulak

15 août 2024

40 manteaux et un bouton

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:12

Quand on entre dans l’univers de Natan, jeune Juif forcé de quitter Berlin en 1942 pour sauver sa peau, en laissant les siens derrière lui, il nous est impossible de ne pas dévorer 40 manteaux et un bouton, un roman inspiré d’une histoire vraie, tant le héros est attachant. Et aussi parce que l’on souhaite qu’il s’en sorte, et que ces enfants qui l’accompagnent s’en sortent aussi.
C’est donc l’aventure de 40 enfants qui nous est racontée ici, 40 enfants sauvés par un village d’Italie, pas très loin de la frontière avec la Suisse. Oui, sauvés par les habitants d’un village qui se sont donné la main pour que ces enfants puissent vivre en toute sécurité, tout en continuant à être des enfants, malgré la peur, malgré la guerre, malgré les chemises brunes.

Il y a donc des moments tristes, des moments gais, tous attendrissants, parce que racontés avec finesse et avec cœur. C’est d’ailleurs cette tendresse omniprésente qui donne au premier roman d’Ivan Sciapeconi toute sa force et qui le rend inoubliable.

Certains pourront trouver qu’ils ont déjà lu suffisamment sur le sujet, qu’il s’agisse de témoignages ou de romans. Ce n’est pas mon cas.

La leçon de musique

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Réimpression d’une carte expédiée en 1909. De toute beauté.

14 août 2024

Une histoire pleine de tendresse

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:32

Je n’avais rien lu de Francis Dannemark depuis des années. J’ignorais même qu’il était décédé en 2021. Preuve qu’il m’arrive d’être tellement dans ma bulle que je me trouve totalement déconnectée de tout, et surtout depuis la pandémie, devrais-je ajouter. En fait, ce n’est que depuis le début de 2024 que j’écris à nouveau, que je parle à nouveau d’une partie des livres que j’ai lus, même si je manque à nouveau de temps depuis quelques semaines.

Pourtant, j’ai conservé un excellent souvenir de tous les romans de Francis Dannemark, sauf un. C’est dire que je me réjouissais d’entamer la lecture de Martha ou la plus grande joie. Et je n’ai pas été déçue. Ce roman autour d’une rencontre entre Jeanne, une vieille dame et les enfants d’un homme qu’elle a aimé, Martha et Martin, est plein de tendresse et d’espoir.

C’est Martin qui se fait le narrateur de cette rencontre et des événements qui ont suivi, lesquels ne se seraient peut-être pas produits sans une panne de voiture salutaire. En frère protecteur, il surveille de près sa sœur qui, à la suite d’un accident, a perdu des grands pans de sa mémoire, mais pas son sourire. Et il s’émeut de la voir sortir de son mutisme et constater à quel point la nature, la rivière et les oiseaux lui sont bénéfiques.

Et si la joie de vivre était toujours en nous? Si elle attendait son heure pour se manifester?

« On se raconte tous des histoires pour continuer à avancer », affirme le narrateur. Et j’ai envie de dire : heureusement.

Je crois bien qu’il va me falloir lire tous les livres de Francis Dannemark que je n’ai pas lus après ces retrouvailles.

Paix

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Rien à ajouter. Tout est dit.

13 août 2024

Le saxophoniste

Filed under: La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Une superbe photo signée Anne Schackmann.

Ce que mots vous inspirent 3253

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. (Bertolt Brecht)

*illustration d’Alice Romano

12 août 2024

La faille

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:59

C’est parce que j’avais promis à un ami qui avait lu ce livre que je suis allée jusqu’au bout de La faille en toute chose. Presque contre mon gré, car j’ai lu les 30 premières pages quatre fois avant de m’attaquer au reste. Peu à peu. Pas très convaincue. Me demandant où allait me mener cette enquête de l’inspecteur Gamache. Il faut dire que, de dédale en dédale, on finit par se demander si Louise Penny ne s’est pas perdue elle-même en nous éloignant de l’enquête de départ, soit trouver qui a assassiné Constance Ouellet, l’une des célèbres quintuplées.

N’était-ce pas suffisant? Fallait-il ajouter une couche, puis deux, puis trois, et nous entraîner dans un complot énorme auquel on ne croit pas vraiment tant il est invraisemblable? De plus, était-il vraiment nécessaire de nous fournir une multitude de détails sans intérêt, comme des descriptions à n’en plus finir et des remarques qui ne sont pas des indices? On finit même par se demander si l’auteure est payée au nombre de mots tant on étire la sauce avec du superflu.

Décidément, je n’ai pas beaucoup de bien à dire de ce thriller qui finit en queue de poisson, autant pour l’enquête de départ (le meurtre de Constance Ouellet), bâclée en deux temps trois mouvements que pour le complot désamorcé – et heureusement. Ainsi, tout est bien qui finit bien.

J’ai été déçue par cette première enquête de Louise Penny que je lis alors que tout le monde dit du bien de ses livres. Et déçue est bien faible pour dire à quel point ce roman m’a tapé sur les nerfs. À chaque début de chapitre, je me demandais si on allait en savoir plus sur l’enquête de départ ou si on allait encore s’aventurer ailleurs pour nous faire part d’histoires parallèles, ce qui était le cas trois fois sur quatre.

Les ressemblances avec les sœurs Dionne m’ont agacée. Les apartés portant sur la vie de Gamache ne révélaient rien qu’il vaille la peine de les fournir. Et que dire de cette fin (de ces fins) où tout se règle à toute vitesse alors que l’auteure nous avait habitués à la lenteur en laissant traîner les choses? Était-elle lasse de ses personnages? Avait-elle atteint le nombre de mots demandé par son éditeur? Et que vient faire ici ce titre inspiré par une chanson de Leonard Cohen?

Je ne pense pas lire un autre roman de Louise Penny de sitôt après cette pénible expérience. À moins que j’aie lu son plus mauvais livre? Je n’ai pas envie de prendre la chance de bailler et de vérifier régulièrement combien il me reste de pages à lire. Il y a trop de bons livres qui m’attendent dans mes piles!

Neuf heures du matin, New York

Filed under: Couleurs et textures,La carte postale du jour — Lali @ 12:00

Une illustration signée Sempé, tout à fait dans mes goûts.

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