Une citation qui me va comme un gant

Un envoi de mon amie Anne.

Déjà le 900e En vos mots! Signe que les années filent et que les mots fidélité et constance s’appliquent pour cette catégorie, animée ponctuellement par certains, régulièrement par d’autres, notamment Anémone et Armando, lequel peut affirmer avec fierté qu’il a participé à tous les numéros depuis le début de cette aventure.
Cette semaine, je vous propose de faire vivre à votre façon une illustration de l’artiste colombienne Laura Diez. Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Cela vous laisse donc plus que le temps nécessaire pour écrire quelques lignes et lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent!

Avec Danser au bord de l’abîme, Grégoire Delacourt signe un roman mettant en scène le désir. Un désir qui bouleverse une femme, au point qu’elle devienne prête à tout pour aller au bout d’un regard.
Elle s’appelle Emmanuelle, ou Emma, comme l’héroïne de Flaubert. Elle est mariée, a trois enfants. Elle est même heureuse. Mais. Mais la vie a mis sur son chemin un homme qui va faire basculer ses certitudes. Qui va allumer en elle un brasier dont elle ne pouvait imaginer l’existence. Elle n’en sortira pas indemme. Il en est ainsi du désir, de la passion, du vertige.
« Le présent est la seule certitude, la seule île possible dans le vide. » Oui, sûrement. « On peut continuer à vivre avec un désir inassouvi. » Peut-être, je n’en suis pas certaine. « Les mots qu’on ne dit pas sont ceux qui font le plus de mal. » J’ai des doutes.
Il y a tellement de phrases en dehors de celles-ci que j’ai notées tant elles me touchaient, suscitaient de questions ou se révélaient à la fois justes et fausses, parce que rien n’est jamais tout à fait blanc ou tout à fait noir.
Puis, il y a ce parallèle en continu avec la chèvre de Monsieur Seguin, qui ajoute à la puissance de ce roman qui se dévore d’une traite, tant il prend aux tripes, rien de moins.
Vous l’aurez compris : j’ai beaucoup aimé Danser au bord de l’abîme.

Une aquarelle de Charles Cambier, une carte postale envoyée par Sarah.

Un penseur n’est jamais plus grand que lorsqu’il découvre les limites de sa pensée. (Gilles de Robien)
*illustration de Jimmy Liao

Ses amis sont devenus des adultes. Pas elle. Elle demeurera à jamais une ado qui chantera le plus grand succès de Françoise Hardy quand elle ne sera pas en train de lire.
*illustration de Stephanie Muench

Une illustration de Nikita Van den bosch. Un envoi de mon amie Sofie.

Un piano signé Dali, que m’a fait découvrir Debora, ma correspondante italienne.