1001 façons de lire notre monde

Seulement 1001? Ça me semble bien peu…

Une illustration de Nikita Van den bosch. À l’ordre du jour cette fin de semaine… si possible.

Une personne n’a pas de vie sans relation à d’autres, et si on a la chance d’avoir une relation profonde avec une autre personne, si profonde que l’autre est aussi important à tes yeux que tu ne l’est toi-même, alors la vie devient plus que possible, elle devient bonne. (Paul Auster)
*illustration de Kerrie Robertson

Parfois, certaines illustrations ou toiles me plaisent tellement que j’aurais envie d’y entrer et de m’installer dans celles-ci pour quelques heures. C’est le cas de cette scène où lecture et café sont à l’honneur. Une illustration signée Calita Hin.


Je suis fan des photomontages de Yann Pendériès. Mon amie Chantal, de Brest, a fait là un excellent choix en me les envoyant. Ça vous plait aussi?

Je ne connaissais pas le prolifique écrivain français Joseph Méry. Je l’avoue humblement. C’est en raison d’une citation trouvée par hasard en cherchant autre chose que j’ai fait quelques recherches sur lui. Si jamais je veux le lire, j’ai l’embarras du choix. Il a énormément écrit.
Pour l’heure, je veux uniquement m’attarder à cette citation de lui : « La vie se passe à désirer ce qu’on n’a pas, à regretter ce qu’on n’a plus. »
Elle me semble tellement vraie en cette minute. Trop d’émotions. Trop de doutes. Trop d’espoirs trahis. Trop de rêves brisés. Trop de désillusions. Trop de retour à la réalité. Trop de blessures. Il me semble avoir perdu pied.
Je sais que c’est temporaire, que je trouverai bien une façon de reprendre le dessus. Ce sera difficile, compliqué.
Les livres et la musique m’y aideront. Ils l’ont toujours fait.
*toile d’Elaine Sturm

J’ai vendu tellement d’exemplaires de La chenille qui fait des trous que j’ai tout de suite souri quand j’ai trouvé cette illustration d’Eric Carle tirée de cet album dans ma boîte aux lettres.

Le désert est un malentendu, un mauvais lit pour le sommeil et le songe, une page blanche pour la nostalgie. (Tahar Ben Jelloun)
*illustration de Gisela Navarro Fuster

Elle avait froid, tellement froid. En fait, elle était frigorifiée. Pourtant, le mercure n’avait chuté qu’à 15 degrés. Mais la fenêtre était grande ouverte et elle n’était vêtue que sommairement. Pour une nuit chaude de juillet, quoi. Fermer la fenêtre et enfiler une veste n’avaient pas suffi. Elle tremblait toujours autant. Et si ça n’avait rien à voir avec l’air frais de l’extérieur? Et si c’était autre chose?
Elle n’a pas été en mesure de retrouver le sommeil. C’était son cœur qui grelottait bien plus que son corps. Il lui fallait apprendre le vide et l’absence après des semaines de bonheur incomparable. Les livres lui suffiraient-ils?
*illustration de Ginnie Hsu