Personne n’a besoin de savoir 3

qui sait ce qui a eu lieu
ce qui a existé vraiment
et de quoi les photos
sont les preuves
Olivier Adam, Personne n'a besoin de savoir
*choix de la lectrice de Jean-Jacques Venturini

qui sait ce qui a eu lieu
ce qui a existé vraiment
et de quoi les photos
sont les preuves
Olivier Adam, Personne n'a besoin de savoir
*choix de la lectrice de Jean-Jacques Venturini

Si seulement nos yeux voyaient des âmes au lieu des corps, combien notre idée de la beauté serait différente. (Frida Khalo)
*toile de Pierre-Albert Marquet

personne n'a besoin de savoir
personne d'autre que toi
ça reste entre nous juré craché
(j'ai tout dit mais pas ça
je n'en parlerai jamais
de toute façon ça ne se peut pas
tu le sais comme moi)
Olivier Adam, Personne n'a besoin de savoir
*choix de la lectrice de Mary Winifrid Smith

Une scène paisible et inspirante du photographe tchèque Martin Rak.

personne n'a besoin de savoir
personne d'autre que toi
nos bouches et les sentioers
le sable entre les pages des livres
les levers de soleil
dans le rétroviseur
Olivier Adam, Personne n'a besoin de savoir
*choix de la lectrice d'Elaine Silverman Sturm

Quand je trouve de telles cartes postales dans ma boîte aux lettres, je me dis qu’il me faudrait un jardin qui ressemble à celui imaginé par Mila Marquis.

J’ignore qui est l’artiste Upupucyem, à qui l’on doit cette scène croquée au Mint Vinetu Cafe. Mais ce qui est sûr et certain, c’est que ce fauteuil est pour moi!

Jouir du moment, ce n’est pas s’y abandonner sans arrière-pensée, mais au contraire savoir intensément qu’on le vit. L’aimer pour lui-même, comme on aime tout ce qui va déjà mourir. ( Jean-René Huguenin)
*toile d’Aldo Balding

Peut-être que quand on pleure et qu’on sait pourquoi, ce ne sont pas encore des larmes. Les vraies larmes sont sans raison. (Christian Bobin)
Ai-je raison de pleurer? De littéralement fondre en larmes sans raison apparente? D’où me viennent ces larmes? Depuis combien de temps attendaient-elles d’être versées? Me soulagent-elles?
Chaque fois que ça m’arrive, je me pose ces questions. Parfois, j’ai un semblant de réponse, mais la plupart du temps, ce n’est pas le cas. Des fois, je dis que c’est la fatigue. D’autres fois, que c’est en raison du poids que j’ai sur les épaules.
Cette fois, je sais pourquoi.
*illustration de Marika Maijala